Chapitre 108 : Même la fille gentille veut sa part

Après de longues négociations... les quatre jeunes femmes sont arrivées à conclure le quota. Zestari et Vanessa grinçaient des dents. Zestari surtout... . Elle a regardé Sirelle qui lui souriait doucement.

« Tsss... 25% chacune. Au final, on arrive au résultat du début, dit Xyléria. Tout ça pour ça mais je ne peux pas m'en plaindre vraiment. Héhé je vais aller jouer avec en premier. »

« Xyléria ! Dit fortement Zestari. Je crois que moi Sirelle iront en première. Nous avons beaucoup de chose à nous dire... . »

« Tout à fait... , répondit la sirène rendant le regard. »

« Tsss... à deux contre un... . Enfin épuisez le à deux et quand il aura récupéré je vais le prendre pour moi ! Bien allez-y mais ne le casser pas. C'est dans le contrat après tout. »

La vampire semblait énervée mais elle a dû céder devant les deux personnes. Elle ne voulait pas aller contre les deux juste pour ça sachant qu'elle aurait son tour. Avec une répartition égale si une autre couchait 3 fois avec Max, les autres pourraient le faire autant... .

C'était un peu malsain mais tel était ce monde !

Max se tenait dans la grande chambre du palais des invités sur la branche de l'Arbre Monde. Quand il a enfin entendu la porte s'ouvrir voyant Zestari, il a poussé un soupir de soulagement.

« Zestari tu es... . Qui c'est ? »

« Oh lala, il est content de te voir. Tu me caches vraiment des choses. »

La voix de la sirène a vraiment stupéfié Max avant de voir sa beauté. Sa robe de soie semi-transparente était quelque chose sans parler de son corps mais délicat comme du jade précieux.

Putain, elle est canon ! Pensa-t-il.

« Même moi je ne peux dire le contraire. Elle serait dans le top 3 de mon monde. »

Si même la Sainte de l'Epée y va de son commentaire c'était pour dire que les femmes aussi ne sont pas insensibles à cette beauté. Pour ça, il fallait atteindre une beauté si simple mais fatale qu'elle toucherait tous les cœurs.

« Zestari... il se passe quoi ? »

« J'ai foiré... à cause d'elle. Je pensais qu'on pourrait prendre au moins 65% avec Vanessa mais Sirelle a tout fait foiré. »

« Comment tu parles de moi ? On dirait que je suis la vilaine ! Je ne le suis pas hein, dit-elle en regardant Max. »

Il a senti ses joues rougir directement même sans le vouloir. Il était incroyablement surpris de la réaction de son corps. Il se sentait jaloux et aussi intimidé alors qu'elle n'était même pas entrain de le draguer ou quoi que ce soit.

Peut-être une autre technique naturelle d'un esprit comme le charme de la famille royale Humaine. Zestari est venue à ses côtés et lui a expliqué comment ce sont passés les négociations.

Sirelle a aussi compris les arrangements... . Ce n'est pas que Zestari voulait être avec lui mais qu'elle voulait avoir une grande part pour justement le laisser en paix plus longtemps... .

« C'était donc ça Zestari. »

« Tu crois quoi ? Ce mariage est pour l'alliance des quatre races pour la découverte du Vestige avant tout. Une fois que le Vestige aura révélé tous ses secrets ce mariage n'aura en soit rien de particulier. »

« C'est vrai... tu n'as pas tord d'un côté... mais je te connais ! Zestari, nous avons grandi dans un monde où même à table on nous racontais des histoires fantastiques d'homme remerciant les femmes avec leurs corps quitte à en souffrir. Sans parler de toutes les autres femmes qui murmuraient comment elles couchaient avec leurs maris... . »

On ne pouvait nier que c'était ainsi qu'était la vie dans un monde inversé à la Terre. Zestari savait que c'était ainsi. Même sa mère ou Galladia lui parlaient de ses choses quand la question du sexe est venu.

Mais en tant que princesse Elfe, elle rêvait de grand !

Malheureusement si des hommes étaient prêts à souffrir pour avoir au moins la richesse ou une vie stable en se donnant à une femme, chez les Elfes vivre longtemps devenait un calvaire.

Pas un seul ce n'était présenté de lui-même. Même la reine avait eu sa fille lors d'une rencontre fortuite qui aujourd'hui restait encore flou. Pas difficile de deviner que la reine a forcé pour arriver à ses fins.

Sirelle a pointé du doigt Zestari.

« Tu aurais beau le cacher autant que tu veux... . Tu en as envie et je dois l'avouer il est mignon... . »

Sirelle s'est rapprochée de Max lentement. Ce dernier a reculé mais s'est retrouvé contre le mur. Les yeux profonds comme un océan de la sirène se noyaient dans les seins.

« Regarde Zestari... regarde ce que nous sommes vraiment ! Toi aussi tu le caches... ce que tu veux vraiment ! Pourquoi voulais-tu une si grande part ? Pour le laisser en paix ou l'avoir pour toi ? »

Zestari a protesté... .

« Je ne suis pas comme ça. Je sais me retenir ! »

« Oh ? Je te connais... je me connais aussi. Toi et moi sommes princesses. On en a marre d'agir calmement, de se montrer propre et parfaite pour espérer qu'un homme ose même risquer la douleur toute sa vie pour une vie pleine de richesse. Même la fille gentille veut sa part... . »

On a beau le cacher... résister à l'instinct le plus primaire de se reproduire ou juste du plaisir charnel. Max regardait les deux et il comprenait aussi. Sur Terre, c'est un peu la même chose dans le fond.

On regarde tous la jolie fille qui passe se disant qu'elle est jolie mais n'ayant pas de pensées plus folles bien que nous espérons tous qu'elle se retournera pour nous entraîner dans une rue sombre pour même quelques minutes de plaisir, pensa-t-il. C'est ce que nous sommes.

Il était donc aussi très inquiet pour ses femmes. Un manque de relâchement sexuel serait aussi une source d'anxiété. Plus on la cache et plus elle remontera fortement à la surface !

Zestari a soupiré.

« Ce n'est pas faux... . J'aspire à trouver la bonne personne mais je ne m'imposerais pas à une personne comme lui ! »

« Comme lui ? Héhé tu me caches encore des choses... . »

Sirelle s'est avancée vers Zestari qui n'a pas faiblit sous son regard. La fière princesse Elfe ne devrait en rien avoir peur de la princesse Sirène. Elles étaient amies comme ennemies d'un côté.

La main de la sirène a commencé à toucher l'épaule de l'elfe descendant lentement. Max de loin trouvait ça même sexy. Après tout, le sexe entre femme ici est bien plus fou que sur Terre.

Être le spectateur ne serait pas dérangeant, pensa-t-il.

« Zestari... tu me caches quoi encore ? »

« Rien et arrête de tourner autour de moi. »

« Je te connais... . Qu'est-ce qui t'as plus chez lui ? Est-ce son arrogance au fond de son regard ? »

Max a tremblé à ses mots. Bien qu'il doive subir, il avait toujours gardé en effet cette arrogance d'être le sexe supérieur. L'Art du Plaisir a même renforcé cet aspect en soumettant des femmes qui n'ont jamais vraiment goûté au plaisir absolu du véritable sexe !

« Non... . »

« Oh je vois... j'ai compris. »

Sa main a commencé toucher son dos suivant ses pas autour de l'Elfe. Puis, elle lui a agrippé le cul. Zestari a gémi de surprise. Sa voix aigu était quelque chose que Max n'avait jamais entendu ainsi.

« Oh, tu es déjà si sensible ? Ne pas t'imposer est quelque chose que je respecte ma chère et tendre amie mais... pourquoi refuser un mari quand tu as la chance d'en avoir un qui te plaît. »

La main de Sirelle a serré ses fesses. Pire la seconde main a soulevé sa robe pour masser directement son cul juteux. Max a senti un saignement de nez arriver. Même s'il ne voyait que Zestari se tordre là où il était... c'était sacrément excitant. Ses yeux ne pouvaient détourner le regard de la scène érotique !

Merde, c'est vraiment incroyablement chaud ! Je ne peux m'empêcher de vouloir sauter dedans. Cette princesse Elfe qui semblait si fière est en fait un peu comme les autres. Elle se retient juste.

« Zestari... c'est la vraie toi ! Je suis sûre que... . »

Sa main à l'extérieur de la robe est venue à l'intérieur aussi mais celle-ci a directement touché sa culotte en dentelle et donc sa chatte. Le doigt de Sirelle a senti de l'humidité.

« Héhé mouillée comme je le pensais. »

Zestari est tombée à genoux sous l'effet de la touche intime. Même si elle était gênée, elle n'avait en soi rien fait pour arrêter l'attaque de son amie. Zestari respirait fort, les joues pourpres.

« Regarde Max, dit Sirelle. Que ce soit elle ou moi, on a beau être gentille et douce on reste des femmes. La Malédiction du Plaisir touche les hommes mais aussi les femmes d'un coté. »