Après avoir entendu ses mots, les yeux de Madame White s'illuminèrent et elle lui serra fort la main, quelque peu agitée, "Si c'était toi, serais-tu prête à me pardonner ?"
"Hein ?" Joanna fut prise au dépourvu.
"Joanna, Tante veut connaître tes véritables pensées. Si tu étais ma Cécilia, serais-tu toujours prête à me reconnaître ? Ne dis pas juste de gentils mots pour me conforter, parle selon tes vraies pensées. Tante veut entendre ce que tu penses vraiment."
Pouvoir reconnaître sa propre fille biologique rendait naturellement Madame White très heureuse.
Mais elle était aussi très inquiète dans son coeur que sa fille ne la reconnaisse pas.
Elle s'inquiétait que sa Cécilia lui en veuille de l'avoir envoyée loin à l'époque.
Et si Cécilia ne pouvait pas accepter son amère expérience et son explication ?