Chapitre 695 : Valeur

Les gardes du corps restaient immobiles, leur expression impénétrable.

Voyant leur manque de réaction ne faisait qu'attiser sa fureur.

"Vous pensez pouvoir me traîner hors d'ici comme si j'étais un délinquant ?" siffla-t-il, l'éclat de verre tremblant légèrement dans sa main.

"Je ne partirai pas tant que je n'en aurai pas décidé."

Pour un bref instant, le silence pesait lourd dans la pièce.

Mais avant que quiconque ne puisse agir, une nouvelle voix trancha la tension—calme, autoritaire, qui captait immédiatement l'attention.

"Cela suffit."

Toutes les têtes se tournèrent vers l'entrée, où un homme plus âgé se tenait, sa présence dégageant une puissance tranquille.

Ses cheveux étaient argentés aux tempes, son costume sur mesure impeccable, et son regard perçant se posa sur le Jeune Maître Fu avec déception.

C'était le vieux Monsieur Fu.

"Tu as fait assez de spectacle," dit-il, sa voix basse mais ferme. "Cette rébellion enfantine se termine maintenant."