À mesure que la nuit tombait et que les ténèbres rampaient sur la terre, une sensation de malaise s'installait dans ma poitrine. Les ombres semblaient s'allonger, le silence de la nuit s'imposait tout autour de moi. Je jettais un œil à Ivan, dont l'expression reflétait ma propre anxiété et il acquiesça d'un signe de tête silencieux.
D'un commun accord, nous nous levâmes de nos sièges et sortîmes de la chambre à coucher. Nous nous mîmes alors à marcher dans le couloir faiblement éclairé vers la chambre de notre fils. Mon cœur battait à chaque pas que je faisais, j'avais peur de ce que j'allais trouver. Allait-il souffrir ? Allait-il crier de terreur ? À cette pensée, je ne pus en supporter davantage, alors je tendis la main pour saisir celle d'Ivan et il serra la mienne en réponse.