UNE AUTRE VIE

L'odeur de moisi de la décomposition remplissait mes narines, et la lumière tamisée éclairait à peine les murs de pierre qui m'entouraient. Je me retrouvais une fois de plus dans le froid et l'humide donjon. Je ne peux pas exactement dire que cet endroit me manque mais je n'étais pas vraiment surprise non plus, ce n'est pas comme si c'était la première fois que je me faisais enfermer ici. Je me retrouvais une fois de plus dans le froid et l'humide donjon.

Azar avait généralement une cruauté sans limite. Il n'était pas du genre à faire preuve de clémence, surtout envers quelqu'un qui l'avait trahi. Je l'ai vu perdre son sang-froid tant de fois, l'ai vu décapiter un homme pour trahison, mais me voilà, vivante, enfin pour la plupart.