Les yeux faiblards de Philippe ne manquèrent pas de remarquer la timidité qui enveloppa soudainement sa petite-fille. Il se contenta de lui ébouriffer les cheveux avec sa main pour lui montrer son affection et sa joie pour elle.
« Grand-père, mes cheveux, » lui offrit-elle un regard mécontent comme une petite fille légèrement agacée, « Je suis Princesse Héritière maintenant. Je ne peux pas avoir les cheveux en désordre, » et tenta de lisser ses cheveux avec ses doigts.
Philip se mit à rire et la taquina, « Ou tu t'inquiètes qu'un certain quelqu'un finisse par te voir pas soignée ? Laisse-moi arranger tes cheveux. »
Oriane laissa ces doigts agiles caresser ses cheveux. Le voyant de meilleure humeur, Oriane parla, « Grand-père, je ne t'ai jamais raconté comment lui et moi nous nous sommes rencontrés pour la première fois, » révéla Oriane. « Ce n'était pas le jour où il t'a trouvé, mais bien avant cela. »