L'Armée, en mouvement !

Marcel se tenait là, droit avec une posture parfaite, observant le chef des gardes avec qui il parlait s'éloigner dans l'autre direction.

Il ne pouvait retenir sa colère ; il voulait exploser et crier. Jamais une telle situation ne s'était produite auparavant.

'Où sont les cadeaux somptueux, la nourriture des félicitations, le traitement royal que je reçois quand je visite d'autres villes et cités ?' pensait Marcel.

Être messager pour le roi était l'un des emplois les plus luxueux qu'une personne puisse avoir. C'était même une position que les guerriers Pagna devaient respecter.

Parfois, Marcel prenait même plaisir à ordonner à ces guerriers arrogants, sachant pertinemment qu'ils étaient incapables de lui dire quelque chose directement ou de lui faire du mal.

Peut-être que les royaumes et les empires fermaient les yeux quand le grand public était blessé, mais pour un homme d'un aussi haut rang, ce n'était pas le cas.