427- Ne pas payer d'argent

Aniya déambulait dans le grand couloir ; sa robe bruissait doucement contre le sol poli.

Son esprit tentait encore d'absorber ce qui lui arrivait. Elle n'était pas prête pour ce mariage et si Valérie et Alaric réussissaient à la vendre à un homme riche. Alors elle attendrait patiemment et s'enfuirait après les vœux ou après avoir passé la nuit avec lui.

Si ses parents adoptifs pensaient qu'elle était une faiblarde alors ils avaient tort.

À mi-chemin, elle sentit une présence à ses côtés.

"Tu es magnifique," déclara une voix masculine.

Dorian Maxwell.

Me suivait-il ?

Son futur mari marchait à côté d'elle de façon décontractée. Son regard glissa sur sa robe et s'attarda sur les courbes de son corps ce qui suffisait à lui donner la chair de poule.

Ce connard me reluque.

Elle ne dit rien, ses lèvres se serrant en une ligne mince tandis qu'elle ne reconnaissait pas sa présence.