(Six mois plus tard)
"Alaric. Quelqu'un est ici," Valérie se leva dans la cellule et essaya d'entendre les voix.
"Va te coucher !" dit Alaric d'une voix ennuyée, "Il n'y a personne. Dorian est déjà parti il y a trois jours," lui rappela-t-il, et il retourna dormir.
Mais Valérie pouvait entendre des voix venant du couloir. À ce moment-là, les autres détenus des cellules s'étaient également rassemblés près de leurs grilles.
Ils ne tentaient jamais de communiquer avec les autres résidents, ni de voir le visage des uns et des autres.
Cette fois, Valérie avait raison. Il y avait effectivement quelqu'un.
D'habitude, les serviteurs de Dorian venaient leur apporter leurs repas. Le reste du temps, ils ne se souciaient même pas de savoir si les prisonniers étaient vivants ou morts.
C'était un moment inhabituel pour visiter cette prison privée.
Valérie sentit une lueur d'espoir traverser son corps lorsqu'elle entendit les portes métalliques claquer contre les murs.