SEPT ANS PLUS TARD
"Votre majesté, nous l'avons enfin attrapé. C'était lui qui pillait la ferme du palais."
Obéron grogna et se leva, ses yeux regardèrent le criminel d'un air menaçant.
Il s'approcha de lui, le dominait de toute sa hauteur, "Alors c'est pour cela que tu es venu travailler ici ?" demanda-t-il d'un ton réticent.
Le voleur s'inclina, sa tête touchant le sol, "Non votre majesté, je n'avais pas le choix. Je ne suis pas un ouvrier ici votre majesté, ma famille est pauvre, et nous ne pouvons pas nous offrir de bons repas."
Il plissa les yeux, "Comment ?"
"Je suis vraiment désolé votre majesté. Aucun de mes voisins ne voulait m'aider, je n'avais pas le choix."
Les yeux d'Obéron s'adoucirent, et il secoua la tête, "Tu aurais pu travailler. Pourquoi ne l'as-tu pas fait ?"
Il renifla, "Je n'ai pas été payé votre majesté."