Chapitre 14: la naissance d'athèna (1)

Anciennement, environ 16 ans dans le passé, dans le cadre d'une guerre territoriale violente et sans pitié un petit village se retrouvait acculé par un ennemi impitoyablement pilleux. Alors que l'issue du conflit semblait inévitable les derniers hommes en état de se battre prirent une décision désespérée : ils choisirent de rester en arrière pour ralentir l'ennemi offrant ainsi aux femmes, aux enfants et aux quelques survivants incapable de lutter une chance de fuir. Épuisés, brisés par la perte alarmante de leur proches disparus et hantés par le souvenir des flammes ravageant leur foyers, les rescapés entreprirent un périple éprouvant à travers des terres hostiles. Après une longue errance ils atteignaient enfin un grand village situé près d'un port,Barakan.

Barakan est un grand village à proximité de la mer restant un lieu vivant et pittoresque. Où l'horizon se mêle aux maisons de styles traditionnels; les rues sont pavées et sinueuses, bordées de maisons en pierres ou en bois souvent dotées de balcon en fer forgé décorés de plantes et de fleurs colorés. Le village est animé par le va et vient des habitants et des visiteurs qui flanent sur les petites places où longent le port. Ce dernier constituer de quai duquel les bateaux de pêche sont amarrés donne littéralement vie au village avec les cris des mouettes et les bruits des vagues qui viennent se briser doucement contre les jetées, des chemins sinueux qui mènent à des places parfois peu fréquentées, aussi des zones rocheuses propices aux promenades et pique nique dont mes habitants aiment se détendre après une journée de travail ou de navigation. La vie dans ce village tourne autour de la mer entre pèche, loisirs nautiques et échanges commerciaux liés à la mer étant généralement au cœur de l'activité. Et pourtant, certains d'avoir finalement pu atteindre leur paradis, le groupe des réfugiés n'aurai certainement anticipé la suite. Loin d'être accueilli à bras ouverts ils étaient repoussés par les habitants méfiants et réticents à partager leurs ressources. Rejetés, les survivants, considérés comme des intrus tels des parias étaient contraints de s'installer à la périphérique du village dans une zone insalubre dans laquelle s'entassent les déchets et les rébus de la communauté. Sans véritable toit ni moyens de substance ils devaient lutter chaque jour pour leur survie oscillant entre l'espoir d'une intégration et la peur d'être définitivement oubliés.

Cela était évidemment le quotidien chaotique d'une jeune fille, Anna, qui n'avait pas grand chose et n'a désormais plus rien hormis sa mère encore conservée, Isabelle. La jeune Anna était loin d'être optimiste surtout quand elle se rappelle les dernières paroles de son père qu'il reviendrai les chercher, pour elle, il n'y avait aucun doute possible son père était mort durant le conflit. Elle ne croyait plus en rien ni à la fin, l'espoir, le changement et encore moins une conclusion heureuse autour de ses ordures qui l'empêche de dormir.

Isabelle:" tu veux que je te lise une histoire ?"

Avait demandé la femme mûre, se rapprochant de sa fille. Isabelle:" au moins tu pourras peut-être fermer l'œil..." Elle força un sourire rassurant tenant fermement la jeune fille contre elle sans s'en rendre compte. Elle était prête à tout pour que la plus belle chose qu'il lui reste au milieu de cette enchevêtrement nauséabond acclamé du chant nerveux et insistant des mouches lui soit préserver et toujours intacte.

Anna:" tu serre trop fort... et puis je suis grande maintenant." La femme mûre semblait momentanément toujours inconsciente du fait qu'elle la compressait contre elle sa silhouette rondelette pressée contre sa silhouette plus petite. Isabelle:" oh tu te sens adulte, hein ? Hum c'est vrai, mon trésor, tu n'es plus un bébé maintenant."

Elle se recule légèrement voyant que le regard de sa fille perd son expression perplexe et contemplative Son instinct maternel loin d'être un mythe en se moment, elle raclat sa gorge d'une voix douce et introspective. Isabelle:" tu te sens perdue ? Au final, au cours de ma vie j'ai compris que la véritable force réside en soi."

Anna:" facile à dire...." rétorque-t-elle d'un ton sarcastique.

Isabelle:" crois moi, il faut trouver la résolution de changer de changer de l'intérieur comme de façonner son propre destin plutôt que d'attendre que le monde se conforme à ses désirs. Cela dit, un leader comme l'est ton père, doit s'efforcer d'apporter des changements positifs au sein de la collectivité parfois il se peut que ça implique de remettre en question ses propres croyances et valeurs d'accepter la croissance et l'évolution même lorsque cela est inconfortable."

S'arrête elle son regard se pose sur celui de son enfant bien Aimée, elle la scrute à la recherche de signes d'incompréhension ou de sourcil lever.

Isabelle:" vois-tu, ma fille, le changement peut être effrayant mais il est souvent nécessaire à la croissance. Quelle soit personnelle ou societale elle mène finalement à un avenir meilleur, tu ne penses pas ?"

Anna eut le souffle coupé pat lez mots de la femme plus âgée, un mélange confus d'émotions la submergeant en un silence stupéfait tandis que ces derniers s'imprégnaient en elle.

Anna:" je n'en sais rien. J'ai juste l'impression que ça pe dépasse et que dans cette situation je suis impuissante, incapable de faire un pas." L'expression de Isabelle se fait compatissante alors qu'elle tend sa main dans le but de prendre sa joue. Son contact chaleureux et réconfortant comme une assurance qu'elle est là pour elle. Isabelle:" Ah mais c'est la que tu te trompe, mon enfant. Tu te sens peut-être impuissante en ce moment mais Oz vérité demeure que chaque individu a le pouvoir de faire la différence aussi infime soit-il. Tout est une question de perspective et de faire le premier pas. Je sais que c'est très, vraiment très facile à dire dans cette position mais dis-toi que ce n'est qu'un murmure d'idée qui peut devenir quelque chose de concret,

la clé est de croire en soi et en ses capacités même lorsqu'elles semblent incertaines." La mère continue de la scruter avec une sincérité indéniable, elle lui serra tendrement la main et se penche plus près son souffle chaud murmurant contre l'oreille de anna.

Isabelle:" alors n'ose pas te sous-estimer, tu m'entends ? Tu es forte, capable et infiniment aimé."

Le souffle de anna se coupe par le monologue de sa mère. Son cœur se gonfla de gratitude et d'un sentiment de confiance naissant elle hocha la tête, un petit sourire fit son apparition. Anna:" comment pourrais-je alors que tu crois en moi ?" Répondit elle d'une détermination nouvelle. Elle se blotti à présent contre sa génitrice, ne pouvant s'empêcher de la regarder maintenant fixement observant les traits familiers de son visage que se soit la douceur de son sourire élargi en passant par les iris de ses beaux yeux noisettes. La plus jeune aurait préférée s'y perdre et se noyer dedans plutôt que dans cette mer infâme qui entache sa réalité. Un sentiment de calme profond l'envahit et pour la première fois depuis longtemps elle s'autorisa à espérer, l'espoir d'un avenir qui dépasserai les limites de son existence actuel. Là,maintenant, on pouvait dire qu'elle a toutes les conditions pour fermer l'œil.