Le nouveau

L'air est frais pour un début de printemps. La ville semble paisible et ses habitants bien insouciants. Pourtant, la guerre fait rage. Une guerre secrète certes, mais une guerre terrible à l'enjeu plus important qu'un simple mortel ne pourrait le croire. Mais comme je le disais, en ce début de printemps, peu après le commencement de cette guerre, la population insouciante vie paisiblement. Le lycée accueil même un nouvel élève...

La cloche vient de sonner, le brouhaha incessant des conversations se fait encore entendre en classe lorsque le professeur entre dans la salle. Derrière lui se trouve un jeune homme brun aux yeux bleus avec une fine barbe blonde sur le visage. Il est légèrement plus petit que le prof qui possède pourtant une taille imposante. Le silence se fait enfin dans la salle et le prof prend la parole :

"Comme vous pouvez le voir, nous avons un nouvel élève dans la classe. Je vais le laissez se présenter tout seul. Comme ça il utilisera sa langue pour une bonne raison, pas comme vous autres bande de pipelettes !"

"Bonjour, je m'appelle Ethan Ferrand et je viens d'emménager dans cette ville, se présenta le nouveau."

"C'est tout ce que vous avez à dire ? En remarque tant mieux, comme ça je peux enfin commencer mon cours. Allez vous asseoir à côté de la fenêtre jeune homme, déclara le prof."

Ethan s'exécuta et alla s'asseoir à la place libre juste à côté de la fenêtre. A ce moment-là, la porte s'ouvrit violemment. Une jeune femme brune aux yeux gris entra et alla s'asseoir à une table, sans prêter attention ni au prof ni à ses camarades qui la fixaient du regard.

"Mademoiselle Martin, qui vous a permis de perturber ainsi mon cours ? J'attends de vous une explication immédiate !" Exigea le prof.

" Veuillez l'excuser monsieur, elle ne recommencera pas, je vois le promets, s'empressa de dire un garçon au fond de la classe."

"Je ne me souviens pas de vous avoir posé une question monsieur Laroche. Alors pourquoi est-ce que j'entends votre voix bourdonner à mes oreilles ?" Demanda le prof sur un ton désagréable.

"Désolé monsieur, répondit le garçon un peu gêné."

"Ah ! Taisez-vous ! Mademoiselle Martin, j'attends toujours votre explication, exigea le prof d'un ton exaspéré. "

"Je n'aurai pas dû ouvrir la porte si violemment, je suis désolée, s'excusa la jeune femme."

"Très bien, mais pourquoi êtes vous en retard ?" Insista le prof.

"J'ai eu un problème personnel à régler, répondit la jeune femme après un petit temps d'hésitation."

"Quel genre de problème ?" Demanda le prof.

" Du genre personnel, répliqua sèchement la jeune femme."

"Je n'aime pas du tout le ton que vous employez avec moi jeune fille. Mais comme nous accueillons un nouvel élève aujourd'hui, je vais me montrer généreux. Vous serez collée jusqu'à la fin de la semaine pour votre insolence, annonça le prof en fronçant les sourcils."

La jeune femme se contenta de fixer son cahier sans répondre. Ethan remarqua que cette action semblait lui coûter un effort considérable. Le professeur ne s'en formalisa pas et commença son cours : "Bien, commençons le cours. Qui peut me dire qu'elle figure de style est utilisée dans ce texte ?"