Er Fengchong

Le Docteur Divin Wei Ruo, ayant transmigré dans un personnage secondaire d'un roman, fut abandonnée à la campagne sans un mot de quiconque pendant dix ans, et ne fut ramenée que lorsqu'elle atteignit l'âge de treize ans.
Tous voyaient qu'elle passait ses journées à ne savoir que planter des fleurs, des herbes et des cultures, alors ils pensaient sans aucun doute qu'elle n'était qu'une simple paysanne.
En tant que véritable fille parmi les vraies et fausses filles de l'histoire, Wei Ruo ne voulait ni tomber amoureuse du protagoniste masculin, ni rivaliser pour les faveurs avec la protagoniste féminine. Elle était uniquement concentrée sur une chose : faire de l'argent, faire de l'argent, faire de l'argent !
Tandis que la fausse fille s'inquiétait encore du retour de Wei Ruo affectant son statut, Wei Ruo avait déjà amassé en silence une petite fortune.
Alors que la fausse fille tentait encore d'attirer l'attention du protagoniste masculin, Wei Ruo était déjà une femme d'affaires riche.
Elle avait à la fois l'argent et le grain qu'elle désirait, et ouvrait un magasin après l'autre.
Plus tard, son frère devint Premier Ministre, son père devint Général, et celui assis sur le trône était son mari.

L'Héritière Chanceuse

Wei Jinyi tendit rapidement la main, voulant essuyer les larmes de Wei Ruo, mais il se rendit compte qu'il ne pouvait même pas lever le bras.


"Ne bouge pas, tu as de nombreuses blessures. Je viens tout juste de réussir à arrêter le saignement et à te recoudre. Ce sera problématique si tu te remets à saigner," dit précipitamment Wei Ruo.


"Ne... pleure... pas..." réussit à articuler Wei Jinyi.


"Je ne pleure pas, je suis heureuse," répondit Wei Ruo alors que les larmes continuaient de couler sur son visage, mais elle était vraiment comblée de joie.


Wei Ruo tenait doucement la main que Wei Jinyi avait essayé de lever.


Wei Ruo le regardait silencieusement, laissant couler ses propres larmes.


Wei Jinyi observait aussi les yeux brillants de Wei Ruo qui scintillaient de larmes.


À ce moment, ils devaient avoir tant de choses à se dire l'un à l'autre, mais il semblait qu'ils n'avaient pas besoin de dire grand-chose.


Chapitre 588 Le Prince se réveilla