Chapitre 432 Traverser le pont

Tous étaient trempés de sueur alors qu'ils travaillaient sans relâche, leurs mouvements alimentés par l'adrénaline et la peur.

Quand l'un d'eux était trop épuisé pour continuer, il était immédiatement remplacé par le prochain, montant la garde le long du périmètre pour s'assurer de pouvoir alerter les autres en cas de danger.

La respiration était laborieuse, chaque halètement un rappel de leur épuisement, alors que les gouttes de sueur dégoulinaient sur leurs visages.

Leurs épaules tendues tremblaient d'anticipation nerveuse, leurs mains frémissaient en poursuivant leurs efforts, et leurs jambes menaçaient de flancher sous eux.

Sans leur volonté de fer, beaucoup d'entre eux se seraient déjà effondrés.

Le poids de leur situation pesait sur eux comme un nuage d'orage, mais ils se raidissaient, refusant de laisser la peur les paralyser en ce moment critique.

Chaque seconde ressemblait à une bataille entre leurs limites physiques et leur détermination à survivre.