Si elle se mettait avec Frère He, elle en voudrait davantage, car c'est dans la nature humaine : une fois que l'on possède quelque chose, on ne veut pas le perdre. Elle n'était pas une sainte ; elle ne possédait pas un esprit aussi généreux.
Si Frère He rompait avec elle à l'avenir, elle serait très blessée. Donc, ne jamais commencer était le meilleur choix.
He Nan fronça légèrement les sourcils, « Nous ne romprons pas. »
Son ton était très ferme, « Les choses que tu as mentionnées ne sont pas des problèmes. Mon mariage est une affaire personnelle ; personne ne peut me forcer à épouser quelqu'un que je ne veux pas. J'achèterai une autre maison à l'avenir et nous n'aurons pas à vivre avec les aînés après le mariage. Tant que je suis là, personne ne pourra te maltraiter. »
Respecter les aînés ne signifie pas leur obéir aveuglément. He Nan avait toujours été une personne de principes, comprenant clairement quand il fallait faire des compromis et quand ne pas en faire.