Plus elle peinait, plus Linghe se sentait lésée.
En pensant à elle-même comme une Princesse de la Commanderie, qui avait toujours eu des gens à ses pieds, elle n'avait jamais fait le moindre travail, sans parler de labour.
Mais maintenant, elle avait abandonné son armée de servantes pour retrouver l'homme qu'elle aimait, et voilà qu'il l'ignorait et la forçait à travailler. On la traitait comme une paysanne, pire que ses propres servantes...
Linghe se sentait de plus en plus chagrinée à cette pensée. Ses yeux s'injectaient de rouge à cause de l'injustice, et on aurait dit qu'elle allait éclater en sanglots à tout moment.
An Jing, en voyant cela, ne pouvait s'empêcher de rire. Il était évident pour elle que Linghe n'était pas faite pour les épreuves.