"Puisque vous me laissez parler, je ne vais pas prendre de gants," déclara Yang Mengchen, bien au fait des tempéraments des dames présentes, sans mâcher ses mots : "Ma bru doit être digne et élégante, vertueuse et gracieuse, et d'apparence agréable ; quant à mon gendre, il doit non seulement être d'apparence exceptionnelle mais aussi talentueux en arts littéraires et martiaux, et avoir un caractère irréprochable ; le plus important, mes enfants seront promis en mariage à quinze ans, et que ce soit une bru ou un gendre, ils devront avoir mon approbation."
Les critères de Yang Mengchen étaient comparables à ceux de l'Empereur choisissant des consorts. Cependant, à la réflexion que le Petit-fils Royal succéderait inévitablement au trône, avoir des exigences élevées pour son épouse principale était compréhensible. Tout le monde y pensa et se sentit soulagé, et les conditions du gendre n'étaient pas trop dures et tout à fait acceptables.