Son intention n'était pas de les forcer, mais plutôt de s'assurer qu'ils comprenaient bien quels étaient les enjeux à ce moment-là, une redevance sur chaque voiture vendue dans chaque pays la ferait rouler dans des millions chaque année. Elle n'était même pas avide car la redevance ne serait payée que pendant dix ans, s'ils ne voyaient pas qu'ils y gagnaient gros, c'est qu'ils étaient aveugles.
"Y a-t-il une possibilité de négociation sur la redevance ?" demanda M. Su.
"Non." répondit-elle.
"Je vais contacter le prince, veuillez m'excuser." Cheikh Abdul sortit de la pièce.
"Je vais parler à mes supérieurs." M. Anthony s'excusa également et soudainement, seul M. Su resta dans la pièce.
Il semblait vouloir dire quelque chose mais il hésitait alors elle décida de le tirer de lui.
"Avez-vous quelque chose à me dire, M. Su ?"