Chapitre 323

"Pourquoi la vie doit-elle être faite de ces terribles épreuves ?" dit-elle en regardant de nouveau le ciel.

J'ai ri aussi et fixé le ciel.

"Je me demande aussi. La vie ne pourrait-elle pas toujours être joyeuse et heureuse ? Je suis trop faible pour affronter ces épreuves," ai-je répondu.

Elle m'a regardé et a jeté une fraise sur ma poitrine.

"On parle comme des imbéciles !" s'est-elle exclamée en éclatant de rire.

"On devrait être reconnaissants d'être encore en vie. D'ailleurs, la vie serait très ennuyeuse sans problèmes," a-t-elle gloussé.

J'ai attrapé la fraise et l'ai lancée en retour, en riant.

"Oublions tout ça. Tu es censée me raconter comment tu as apprivoisé mon cousin," ai-je dit en lui faisant un clin d'œil.

J'ai éclaté de rire en voyant sa réaction. Elle essayait de faire comme si elle n'avait rien entendu.

J'ai continué à la taquiner jusqu'à ce que nous riions tous les deux comme des fous dans le jardin.