"J'ai pensé tant de fois à tenir tes mains," Natha caressa ma joue, écartant des mèches de cheveux de mon front en sueur. "À t'embrasser."
"Pourquoi ne l'as-tu pas fait ?"
Je me suis penchée vers sa caresse, profitant de la douce chaleur qui me donnait l'impression d'être propulsée dans le passé. C'était toujours inconfortable, de ne pas sentir la texture rugueuse de sa vraie peau, surtout maintenant que j'avais retrouvé mes facultés cognitives. Pourtant, c'était également nostalgique, et amusant à sa manière.
Nous étions tous les deux en sueur, et rassasiés. Enfin, presque. Je voulais encore continuer, mais Natha me rappela que je devais faire plus de purification demain. Oups--aujourd'hui. Alors, à regret, nous devions arrêter.