*Olivia*
"Euh, d'accord," répondit Sal, sonnant quelque part entre confus et content. "Je peux passer dans peut-être une demi-heure, ou tu peux passer ici."
J'ai hésité. Quoi que je ressente à propos de ce que Gio avait dit, je ne pouvais nier qu'il y avait des preuves que Sal avait des liens russes, peut-être même profonds.
"Je préférerais qu'on se voie quelque part en public," dis-je.
"D'accord," dit-il lentement. "Tu veux manger ? On pourrait prendre un dîner tôt."
"Non !" m'emportai-je.
Il tomba silencieux. Je pris une profonde inspiration pour retrouver mon calme. J'étais en colère contre Gio, pas contre Sal.
N'est-ce pas ?
Une partie de moi, une partie que je ne voulais pas que Gio voie, se fraya un chemin à l'avant. J'étais furieuse contre Salvatore, presque autant que contre Gio. Je croyais qu'il voulait une relation, mais savoir qu'il pourrait être payé pour cela, peu importe ses désirs, me rendait malade de colère.