*Natalia*
J'ai passé la nuit agitée, tournant et retournant dans le lit vide et à moitié tentée de céder lorsqu'il fut minuit passé. Une partie de moi voulait glisser vers le canapé où je savais que Tallon avait établi son camp, me blottir dans ses bras et implorer le pardon, mais une autre partie de moi savait que si je faisais cela, rien ne se réglerait.
Et j'allais régler ça, quoi qu'il en coûte.
C'était beaucoup trop facile. Alors que la lumière du matin entrait par la fenêtre, je suis sortie du lit solitaire pour me préparer pour la journée. Je m'habillai légèrement avec des vêtements épais, volant une des vestes en cuir de Tallon dans le placard et la passant sur moi comme si je me préparais à la guerre, comme si j'étais un soldat et que c'était mon armure.
Elle sentait toujours son odeur malgré le fait qu'elle ait été lavée, et je glissai mon téléphone dans la poche intérieure, me sentant enfin prête.