Environ une heure plus tard, nous nous sommes tous les deux de nouveau calmés en essayant de reprendre notre souffle. Je ne pouvais pas m'empêcher d'afficher un sourire béat, même si je n'avais jamais été aussi heureuse que je l'étais à ce moment-là. J'avais un compagnon, un compagnon fort et protecteur qui venait de me dire qu'il m'aimait. Que pourrait demander de plus une fille ? C'est sûr qu'une bonne famille serait sympa, mais je n'allais pas faire la difficile, ce bateau avait coulé il y a bien longtemps. J'avais renoncé à avoir ma famille à mes côtés, j'avais mon compagnon, et c'était plus que suffisant pour être absurdement heureuse.