CHAPITRE 287 Quand nous étions petits

Le PDV d'Alexandre

Je gisais sur mon lit, fixant le plafond. Je n'arrivais pas à dormir. J'étais épuisé, mais je n'arrivais pas à dormir. Je ne pouvais pas arrêter les pensées qui rongeaient mon âme.

Pourrai-je jamais serrer mes parents dans mes bras à nouveau ? Quelque chose de terrible leur arriverait-il ? Ma mère était-elle toujours aussi forte ? Pourrait-elle blesser mon père ? Que se passerait-il quand ma mère réaliserait qu'elle avait blessé son compagnon ? Et si je les perdais tous les deux ? Comment diable pourrais-je survivre à la perte de toute ma famille ?

Je fermai les yeux et tentai de prendre une profonde inspiration. C'était impossible, cependant. Ma poitrine était écrasée par tant d'émotions et je ne pouvais pas respirer normalement. L'air pénétrait à peine dans mes poumons et tout mon corps souffrait du manque d'air.