Lorsqu'ils se séparèrent enfin, ils étaient tous les deux à bout de souffle.
Les yeux d'Eli s'écarquillèrent lorsqu'il se rappela de la peinture qui n'était toujours pas sèche. Il en avait sur les mains - des gants.
Il devait laver le liquide noirâtre de ses gants et retoucher un peu son tatouage au henné.
Heureusement, il n'avait pas été vraiment affecté.
Il voulait s'éloigner mais ne le pouvait pas, les jambes de sa Donna l'avaient en cage contre elle, les talons de ses pieds appuyant légèrement contre ses fesses, tandis qu'elle renversait la tête en arrière avec un gémissement presque silencieux, s'appuyant lourdement sur ses mains à plat contre la surface de la table pour se soutenir.
C'était un spectacle. Un que Eli appréciait.
Il avait hâte de la voir nue sous la lumière des chandelles, délirante de l'effet qu'il avait sur elle.
Un gémissement résonna dans sa poitrine, la chaleur que sa Donna avait emprisonnée autour de lui commençait à ressembler à une intoxication.