CHAPITRE 29

P.O.V D'AMELIA

Kaden se tenait devant moi comme une statue imposante. Mes mains étaient toujours dans les siennes et je pouvais sentir le poids de son regard comme un faucon en permanente observation. L'intensité de son regard suffisait à faire transpirer même les hommes les plus aguerris. Il regardait comme s'il connaissait tous vos secrets et qu'il pouvait voir à travers votre peau et vos os, au plus profond de votre cœur et de votre âme, comme s'il pouvait voir même les choses que vous luttiez pour cacher.

J'essayais de ne pas me tortiller sur ma chaise, mais c'était difficile, surtout parce que je ne pouvais pas me résoudre à lever les yeux vers lui. Je pouvais sentir qu'il me perçait de son regard et je savais qu'il voulait que je lève les yeux, mais je ne pouvais pas me résoudre à le faire. Son regard et ses mains tenant les miennes menaient tout mon être en surrégime et je ne comprenais pas pourquoi cela se produisait.