CHAPITRE 127

P.O.V D'AMELIA

J'ai essayé d'ignorer la douleur dans ma poitrine, sachant que c'était un étranger qui m'aidait et non mon âme soeur qui aurait dû être à mes côtés. D'abord, c'était une gêne aiguë que quelqu'un doive me voir comme ça, sans défense et sans personne vers qui me tourner. Cela faisait remonter de mauvais souvenirs que je n'aurais jamais cru devoir revivre.

À mesure que la gêne disparaissait, elle laissait place à la colère. C'était plus que de la colère, c'était de la rage. Je lui avais fait confiance, dans mon moment le plus bas, malgré tout ce qui se passait, je croyais encore qu'il viendrait et il ne l'a pas fait. Je n'étais pas sûre de pouvoir lui pardonner. Je suis restée silencieuse tout le temps qu'Ian m'apprenait à me tenir debout et à courir. J'ai à peine pu apprécier car j'étais trop en colère.