198. Et si je n'étais que de l'appât ?

Les jours passaient extrêmement lentement. Ils s'écoulaient lentement et pourtant, ces jours s'étaient de quelque manière transformés en semaines, et les semaines en mois.

Nériah ne sortait jamais de sa chambre. Même lorsqu'elle essayait, les regards et les chuchotements qu'elle recevait étaient suffisants pour faire souhaiter à quelqu'un que le sol s'ouvre et l'engloutisse. Finalement, elle arrêta de sortir de sa chambre, elle préférait s'asseoir devant les portraits de son mari et parler à l'enfant qui grandissait rapidement dans son ventre.