202. Rêve récurrent.

Sous un immense saule juste à l'extérieur de l'enceinte du château toujours préparé pour la visite de la royauté de Trago, Nériah était assise dans les bras de son mari. Son dos était appuyé contre l'arbre et elle contre sa poitrine. C'était un après-midi calme, il semblait même béni.

Tout dans la nature semblait reconnaître et accepter leur amour mutuel. Le soleil brillait pour eux, pas trop chaud, juste la bonne température. Le vent soufflait, pas trop fort ni trop doux, c'était juste ce qu'il fallait. Les oiseaux qui nichaient dans le saule chantaient même de douces mélodies, pas trop fortes ou trop basses, c'était juste le bon volume.

Et tandis qu'ils étaient assis ensemble, il la taquinait et elle boude, puis il l'apaisait avec des mots doux et elle rougissait. Ils s'embrassaient, riaient, s'aimaient et semblaient bénis.