Désirs Inexprimés (R-18)

Il mordit ses boutons de rose, baissant la tête vers sa poitrine. Ses parois se refermèrent autour de lui alors que sa taille s'enroulait vers le haut dans le plaisir. Son membre frottait contre la paroi interne de son corps.

"Ha…ah…mhm…hah!"

Ses parois se resserrèrent fermement autour de son membre à son apogée. Le Duc résista immédiatement à la tentation de s'approcher et se retira de ses fortifications. Il massa à plusieurs reprises son membre, relâchant ses fluides sur son ventre pâle.

C'était un liquide blanc brûlant sur son ventre. Lorsqu'elle ferma les yeux, elle haletait lourdement de leur effort intense. Elle était déjà assez vulnérable, mais après avoir fait passionnément l'amour, elle ne pouvait plus en supporter plus.

"Séraphina?"

Puisque Séraphina était déjà tombée dans l'obscurité, elle n'entendit pas le Duc l'appeler par son nom.

...

La nuit dernière, le corps de Séraphina ne put supporter la contrainte.

En raison de son incapacité à marcher, le Duc dut la porter jusqu'à la résidence du Comte. Elle était endolorie après la session d'hier soir. La nature délicate du corps de Séraphina la fit soupirer doucement.

Elle avait quitté la fête en plein milieu hier, sans en informer le Comte. Elle n'avait prévenu personne qu'elle passerait la nuit à la résidence du Duc. Il allait de soi qu'à présent le Comte était sans doute furieux contre elle.

Elle grimaça en se remémorant un terrible souvenir. Lorsque Séraphina avait été malade auparavant, elle se souvint que le Comte l'avait harcelée incessamment alors qu'elle était alitée, souffrant d'une forte fièvre.

Cette fois, Séraphina était tombée malade à la suite du contact superficiel et de la pénétration de cet homme dans son corps. Son énorme virilité la pénétrant donnait l'impression qu'il l'écrasait, même si ses actions n'étaient pas brutales.

C'était heureux que son corps fût naturellement faible, ainsi le Comte n'était pas suspicieux lorsqu'elle était tombée malade. Sinon, elle aurait des ennuis s'il commençait à l'interroger sur ses activités ce jour-là.

Séraphina n'était pas sans pudeur, alors elle était certaine qu'elle révélerait tout si le Comte l'interrogeait.

L'homme était déjà parti lorsque Séraphina se réveilla. Ce n'était pas étrange qu'il disparaisse sans un mot puisqu'elle avait été celle qui l'avait séduit en premier. Même ainsi, elle ressentait un étrange sentiment d'amertume dans son cœur.

"...C'est tout faux."

Les connaissances qu'elle avait tirées du livre étaient complètement fausses. Le livre ne l'avait pas prévenue que faire l'amour était à la fois douloureux et embarrassant.

'C'est tout un mensonge!'

Laisse tomber. Elle ne pouvait même pas se détendre maintenant car elle souffrait encore des suites de leur rapport sexuel.

Ce n'était pas étrange qu'elle soit alitée avec une fièvre après qu'une telle chose fut entrée et sortie d'elle.

Le visage de Séraphina rougit lorsque elle se remémora le moment. Cela faisait déjà une semaine, mais elle pouvait encore sentir une sensation de picotement à l'endroit où il l'avait prise.

Elle avait finalement repris ses esprits il y a trois jours après avoir souffert d'une forte fièvre. Hier, elle avait pu remanger. Et ce n'était que ce matin qu'elle avait récupéré suffisamment pour bouger son corps.

...

"Hein?"

"Séraphina, soupirer n'est pas une réponse appropriée."

Séraphina leva les yeux au ciel après avoir entendu le dédain et le mépris dans sa voix. Comment pouvait-elle ne pas soupirer ? Le Comte n'avait pas hésité à aller de l'avant avec le mariage lorsqu'il avait découvert qu'elle était assez rétablie pour bouger.

Le Comte Alaric voulait envoyer Séraphina chez le Duc dès que possible.

Ainsi, il pourrait réduire les procédures à suivre et économiser une somme d'argent. Il serait également en mesure de se débarrasser du fardeau bientôt. Il avait même prévu que la cérémonie de mariage se tienne dès que possible sans aucune consideration pour son bien-être physique.

C'était un soulagement qu'elle pût bouger son corps à nouveau ce matin. Sinon, il aurait été impossible pour elle d'assister à la cérémonie de mariage qui avait lieu demain.

Bien qu'elle pût bouger, son visage était encore d'une pâleur spectrale, et ses membres ne bougeaient pas comme elle le voulait. Chaque fois qu'elle essayait de bouger sa main, elle avait l'impression d'avoir un sac de sable de 100 kg attaché à son bras. Chaque pas qu'elle faisait avec ses jambes semblait comme si de petites épines perçaient son corps entier.

Même si elle était encore malade, le Comte Alaric était impitoyable. Il ne se souciait pas de savoir si elle était malade ou non car son principal souci était le mariage. Il était absorbé par la planification du mariage. Dès que le Comte Alaric apprit que sa fille pouvait bouger, il poussa sa fille malade devant la table de maquillage.

Les domestiques appliquaient des poudres épaisses sur ses joues. Le Comte ordonna aux serviteurs de faire cela pour éviter qu'elle n'ait l'air encore malade.

Lorsque les serviteurs eurent fini d'appliquer le maquillage, le visage de Séraphina était recouvert de poudre épaisse. Ils appliquèrent du rouge à lèvres rouge vif sur ses lèvres pour lui donner l'air "plus en santé."

"Mon visage a l'air un peu étrange."

Une fois leur maquillage terminé, Séraphina se dirigea à peine vers le salon.

Elle faillit s'effondrer à plusieurs reprises en route, mais la domestique à côté d'elle faisait semblant de ne pas remarquer.