AngelLily

Il était incapable d'avoir une âme soeur ni de tomber amoureux depuis l'instant où il est devenu le seul alpha suprême existant. Il régnait sur le monde, il les régnait, tout était dans la paume de ses mains et tout lui appartenait.
Pourtant, il ne pouvait avoir une chose. 'Une compagne'
Mais lui, avec elle, avait ressenti une étincelle - une toute petite étincelle. Elle s'était enflammée comme une flamme, et bien que ce soit trop peu pour confirmer s'ils étaient des compagnons, qui s'en souciait ? Lui pas ! Cette infime étincelle suffisait !
Et lui, Valeric Jones, avait trouvé ce qu'il cherchait.
Et il était obsédé !
Peu importe qu'il était incapable de tomber amoureux ? Qu'il était un homme incapable de ressentir certaines émotions ?
Non !
Elle n'appartenait à personne dès l'instant où il a posé les yeux sur elle, et il la ferait sienne ! Stella Ferguson était enfermée dans le creux de ses mains : son sourire pour lui, ses mots pour lui, son temps pour lui, et son amour... Seulement pour lui.
Elle était l'abri et le salut qu'il recherchait, la tendresse qu'il désirait. Pourtant, la vraie question était… Stella Ferguson pourrait-elle jamais aimer l'homme à qui elle a été vendue ? Un homme qu'elle détestait des tréfonds de son cœur ? Un homme qu'elle ne pouvait absolument pas supporter !
Et Valeric Jones lui-même serait-il jamais capable de l'aimer malgré son incapacité et le désir qu'il éprouve pour elle ?

Vendue au redoutable Alpha

La regard de Valéric glissa de ses yeux vers ses lèvres légèrement entrouvertes, et il but une cuillerée de sirop. Il était réticent, mais il s'avança tout de même, fusionnant ses lèvres avec les siennes et lui donnant le sirop. Il ne se recula pas avant d'être sûr qu'elle l'avait avalé.


Un soupir doux s'échappa de sa bouche et il se recula, levant la tête pour fixer le plafond. L'étincelle, encore et encore, était là, malgré sa petite taille. Ce ne pouvait pas être une hallucination, impossible ! Il n'était pas devenu fou, n'est-ce pas ?


"Vincent…" C'était un murmure bas, l'incitant à baisser les yeux vers Stella, qui frissonnait froidement dans le lit sous la couette gonflée.


Son sourcil se haussa et une expression contrariée s'installa sur son visage à l'instant où ses mains le saisirent, s'accrochant à lui. "Vincent, j'ai vraiment froid. Tiens-moi, s'il te plaît."
