AngelLily

Il était incapable d'avoir une âme soeur ni de tomber amoureux depuis l'instant où il est devenu le seul alpha suprême existant. Il régnait sur le monde, il les régnait, tout était dans la paume de ses mains et tout lui appartenait.
Pourtant, il ne pouvait avoir une chose. 'Une compagne'
Mais lui, avec elle, avait ressenti une étincelle - une toute petite étincelle. Elle s'était enflammée comme une flamme, et bien que ce soit trop peu pour confirmer s'ils étaient des compagnons, qui s'en souciait ? Lui pas ! Cette infime étincelle suffisait !
Et lui, Valeric Jones, avait trouvé ce qu'il cherchait.
Et il était obsédé !
Peu importe qu'il était incapable de tomber amoureux ? Qu'il était un homme incapable de ressentir certaines émotions ?
Non !
Elle n'appartenait à personne dès l'instant où il a posé les yeux sur elle, et il la ferait sienne ! Stella Ferguson était enfermée dans le creux de ses mains : son sourire pour lui, ses mots pour lui, son temps pour lui, et son amour... Seulement pour lui.
Elle était l'abri et le salut qu'il recherchait, la tendresse qu'il désirait. Pourtant, la vraie question était… Stella Ferguson pourrait-elle jamais aimer l'homme à qui elle a été vendue ? Un homme qu'elle détestait des tréfonds de son cœur ? Un homme qu'elle ne pouvait absolument pas supporter !
Et Valeric Jones lui-même serait-il jamais capable de l'aimer malgré son incapacité et le désir qu'il éprouve pour elle ?

Vendue au redoutable Alpha

LES poils sur la peau de Stella se hérissèrent au son de cette voix, et prise de panique, elle souleva lentement sa tête de l'oreiller pour le regarder. "Ah ! Toi... haha."


Valéric inclina la tête sur le côté, la fixant d'un air confus. "Ça va ?" Il se rapprocha et fléchit le genou pour monter sur le lit, et en réponse à son geste, elle se recula, son visage figé dans un sourire gêné.


"Hein ? Moi ?" Elle se mit à glousser nerveusement. "R... rien. Je suis juste fatiguée."


"Attends !" Elle appuya ses mains contre ses épaules et baissa la tête pour respirer profondément. "Attends, s'il te plaît. Laisse-moi respirer une seconde."


L'homme fut stupéfait. "Tu te sens bien ? Qu'est-ce qu'il y a ? As-tu besoin de-"


"Valéric." Sa voix se brisa tellement qu'elle mordit ses lèvres, se taisant immédiatement.


Belle-sœur !!!