AngelLily

Il était incapable d'avoir une âme soeur ni de tomber amoureux depuis l'instant où il est devenu le seul alpha suprême existant. Il régnait sur le monde, il les régnait, tout était dans la paume de ses mains et tout lui appartenait.
Pourtant, il ne pouvait avoir une chose. 'Une compagne'
Mais lui, avec elle, avait ressenti une étincelle - une toute petite étincelle. Elle s'était enflammée comme une flamme, et bien que ce soit trop peu pour confirmer s'ils étaient des compagnons, qui s'en souciait ? Lui pas ! Cette infime étincelle suffisait !
Et lui, Valeric Jones, avait trouvé ce qu'il cherchait.
Et il était obsédé !
Peu importe qu'il était incapable de tomber amoureux ? Qu'il était un homme incapable de ressentir certaines émotions ?
Non !
Elle n'appartenait à personne dès l'instant où il a posé les yeux sur elle, et il la ferait sienne ! Stella Ferguson était enfermée dans le creux de ses mains : son sourire pour lui, ses mots pour lui, son temps pour lui, et son amour... Seulement pour lui.
Elle était l'abri et le salut qu'il recherchait, la tendresse qu'il désirait. Pourtant, la vraie question était… Stella Ferguson pourrait-elle jamais aimer l'homme à qui elle a été vendue ? Un homme qu'elle détestait des tréfonds de son cœur ? Un homme qu'elle ne pouvait absolument pas supporter !
Et Valeric Jones lui-même serait-il jamais capable de l'aimer malgré son incapacité et le désir qu'il éprouve pour elle ?

Vendue au redoutable Alpha

Valéric gronda en entendant sa voix hurlante de l'autre côté du téléphone et jeta un œil à l'écran. "Ça va? Il s'est passé quelque chose ?" 


"Non. Et pourquoi tu supposes qu'il s'est passé quelque chose ?" 


"Ben, je suis sûr que tu ne m'appellerais jamais si tout allait bien." 


"Quoi ? Quel genre d'homme es-tu ? Pourquoi dirais-tu une telle chose ?" 


"Évidemment que oui. Et pas qu'un peu ! Je t'appellerais même si tout allait bien." 


Il se renversa dans son siège de bureau et pencha la tête en arrière pour fixer le plafond, délaissant son travail. "Pourquoi tu m'appelles ?" 


"Hein ? Ah, ça." On pouvait entendre le rire nerveux de Stella de l'autre côté du téléphone, et il pouvait même percevoir le rythme de sa respiration. "Ben, la maison est vide." 


Tu pleures ?