235-Mon monstre compagnon à l'extérieur de ma chambre

Helanie :

"Umm, ne pleure pas," dit Norman d'une voix maladroite, et je cessai soudainement de pleurer. Je levai mon visage de mes mains et le scrutai avec incrédulité.

"C'est comme ça que tu fais une thérapie ? Tu n'es même pas capable de réconforter quelqu'un," ma plainte a dû blesser son ego car il ricana et respira par les narines.

"Je ne suis pas ton compagnon. Je fais de la thérapie, pas des câlins chaleureux et douillets," il cria presque avant de se taire.

Il y avait des moments où il disait quelque chose d'étrange avant de se reprendre.

"Tu sais, j'ai remarqué quelque chose chez toi," il se calma et s'appuya en arrière sur son siège. Sa thérapie ne me profitait pas ; il ne faisait que m'agacer d'autant plus.

Je ne sais pas pourquoi il disait que c'était son style ; je n'y trouvais rien de fascinant.