Lilac_Everglade

Dans un monde où les Lycans et les loups-garous sont des ennemis jurés, Eve Valmont est une louve maudite par une prophétie et victime d'un coup monté. Trahie par sa propre meute et emprisonnée pendant des années, son destin prend une tournure plus sombre lorsqu'elle est offerte au roi Lycan, Hades Stavros - un souverain redouté pour ses conquêtes impitoyables et sa prouesse mortelle. Liée par une ancienne prophétie et hantée par les fantômes de son passé, Eve est maintenant à la merci de l'être qu'elle devrait le plus haïr et craindre - Le Main de la Mort lui-même.

Hades, un roi façonné par le sang et la décadence de sa propre âme, déterminé à venger le massacre de sa famille et à débarrasser son peuple des loups-garous. Il croit qu'Eve est la clé de sa victoire. Pour lui, elle n'est qu'une arme prédite par la prophétie, un outil qu'il utilisera pour détruire les forces adverses menaçant sa meute. Pourtant, il se retrouve à désirer cette femme puissante mais brisée. Ce qui le fait questionner si elle est vraiment son arme ou celle destinée à défaire ses plans soigneusement élaborés.

La Lune Maudite de Hadès

La respiration d'Hadès était chaude contre ma tempe, mais ses mots étaient de glace. Tranchants. Me pelant couche par couche.


"Les cauchemars," murmurait-il, ses lèvres effleurant ma peau comme pour adoucir le coup. "Ce ne sont pas juste des souvenirs. Ce sont des échos, n'est-ce pas ? Le passé qui se rejoue encore et encore dans ton esprit, t'enfermant là à chaque fois que tu fermes les yeux."


Un frisson me déchira, violent et incontrôlable. Mes mains se serrèrent en poings, les ongles s'enfonçant dans mes paumes. L'air dans la pièce s'épaissit, m'écrasant.


Hadès le sentait. Il me sentait. Et il ne s'arrêta pas.


"Je me souviens quand on s'est rencontrés pour la première fois, tu sursautais beaucoup même avant que tu réalises qui j'étais. Tes yeux balayaient la pièce," continua-t-il, sa voix devenant plus basse. "Tu avais peur."


Je haletais, mon corps sursautant sous lui alors qu'un souvenir vif et aveuglant me traversait.


Sans cœur