Jun Wu Xie a perdu la notion du temps alors qu'elle était assise là, absorbant tranquillement l'énergie spirituelle.
Il s'est vite fait nuit dehors tandis que la lueur argentée du clair de lune filtrait à travers les fenêtres.
« Quelle agréable odeur. »
Jun Wu Xie leva la tête et avant qu'elle puisse même se retourner, elle fut enlacée par derrière par une paire de bras forts d'une manière autoritaire.
« Tu es presque peau et os et tu veux encore boire du vin ? » Une voix taquine s'éleva de derrière alors que Jun Wu Yao regardait doucement la fille dans ses bras.
Avant d'entrer dans la pièce, il avait capté un effluve de ce riche parfum, mélangé à une senteur familière. Cette senteur familière venait du parfum de lotus que portait Jun Wu Xie.
C'était une odeur vraiment agréable et enivrante.
Elle leva la tête et le regarda d'un air indifférent, on dirait qu'elle s'habituait à ses démonstrations d'affection, bien que réticente à une partie de cela, cela ne la dérangeait réellement pas et ainsi elle n'était pas trop préoccupée par cela. Elle ne voulait pas dépenser trop d'effort à discuter avec lui donc elle n'a même pas pris la peine de le mentionner.
Il se déplaça à ses côtés et la prit dans ses bras pour s'asseoir, la plaçant sur ses genoux en continuant de l'enlacer par derrière. « Alors… Ce type Mo Qian Yuan t'a donné ça ? » Bien qu'il affichait un sourire, celui-ci ne parvenait pas à ses yeux alors qu'un éclat meurtrier et froid pouvait être vu lorsqu'il regardait le vin d'un air mécontent.
Sans attendre sa réponse, il prit le pot de vin en levant les sourcils en lui lançant un regard et rapprocha davantage le pot.
« Ce vin n'est pas digne de ta bouche. » Après avoir dit cela, il agita son poignet dans l'intention de vider tout le vin.
Jun Wu Xie plissa les yeux en le fixant froidement, voulant l'arrêter, mais il la tenait fermement pendant qu'il la serrait étroitement avec un bras, la rendant impuissante.
« Donne-le moi. Remets-le ! » elle cracha.
Jun Wu Yao la regarda avec un sourire lubrique, aucune trace de colère n'était visible.
« Wu Xie... Ne te mets pas en colère, si tu aimes le vin, je peux t'aider à en trouver du bon, comment peux-tu boire une telle piquette ? »
« Remets-le. » Elle le regarda d'un air menaçant.
Jun Wu Yao continua de sourire sans bouger alors que ses profonds yeux noirs scintillaient d'une faible teinte de violet.
« Lé... Lais... Laissez ma Maîtresse aller... » une voix en larmes venait du côté.
Dans un coin du mur se tenait Petit Lotus, les yeux regardant la scène avec une expression confuse et un visage légèrement rougi, son petit corps s'appuyant contre le mur tandis que ses jambes tremblotaient un peu.
« C'est... ? » Jun Wu Yao haussa les sourcils avec intérêt.
Jun Wu Xie était sombre, Petit Lotus était encore sous sa forme physique, avec l'apparition soudaine de Jun Wu Yao, Petit Lotus était resté sur place !
Pour Jun Wu Yao, découvrir l'identité de Petit Lotus serait un jeu d'enfant.
« Oh ? Je pensais que ce petit chat noir était ton esprit contractuel, mais à bien y regarder, j'ai dû me tromper. » Il baissa la tête pour regarder Jun Wu Xie, ses lèvres se courbant vers le haut.
« Toi... Toi ! Si tu ne lâches pas ma Maîtresse, ne me blâme pas d'être impoli avec toi ! » Petit Lotus gonfla ses petites joues rougies, l'air absolument adorable.
Le petit chat noir qui était assis tranquillement sur la table leva sa patte pour couvrir ses yeux.
Ce n'était pas qu'il était trop faible mais plutôt que son ennemi était bien trop fort.
Ce petit fou allait mourir !
« Oh ? » Jun Wu Yao regarda ce petit garçon froidement en levant légèrement le doigt et un éclair de lumière noire frappa Petit Lotus sur le front.
« Aïe ! » Ressentant une vive douleur à son front, Petit Lotus tomba au sol en se recroquevillant de douleur.
« Je parle avec Wu Xie, depuis quand est-ce ta place de nous interrompre ? » Jun Wu Yao rit à la légère comme si de rien n'était et tandis qu'il se tournait vers Jun Wu Xie. Il fut stupéfait alors que ses lèvres se courbaient en un sourire.
Une paire d'yeux emplie d'une froide intention meurtrière fixait en retour, elle était toujours retenue par lui dans son étreinte, mais dans une main elle tenait plusieurs aiguilles qui étaient à sa gorge.
« Je ne suis pas d'humeur à jouer à tes absurdités ! Arrête de me déranger. » Elle le fixa d'un air glacial. Elle ne s'occupait généralement pas de ce qu'il faisait mais s'il la dérangeait, elle ne serait pas polie avec lui du tout.