Chapitre 151 : Conversations sur le Destin

Point de vue des Destins

La pièce était recouverte de rouille. Un océan rugissant se déchaînait en dessous des falaises où la pièce était située, et de l'océan, tous les parfums du cosmos se dispersaient. Un rire résonnait à travers les murs comme le bourdonnement de l'électricité, poursuivi comme des enfants en jeu par la mort.

Le plus jeune s'asseyait toujours en premier—toujours le premier à arriver, toujours le plus rapide. Ils n'avaient pas encore appris que dans toutes choses, le temps est le juge de tout. Ils ne se rendaient pas encore compte qu'ils lui étaient soumis, et qu'il avait tous les pouvoirs sur eux. Mais ils le comprendraient.

L'aîné se joignait le dernier, lent comme la rouille qui s'insinuait sur les murs—lent comme les vagues sous la pièce où ils étaient tous assis maintenant. De la mousse poussait quelque part, humide et chaude, des limaces traînaient sur la table autour de laquelle ils étaient tous assis, et aucun d'entre eux ne se regardait.