C'était entre les cours, les couloirs animés par les élèves se dirigeant vers leur prochain cours, que j'ai glissé dans les toilettes, espérant avoir un moment de paix avant la prochaine période.
Quand je suis entrée dans une des cabines, j'ai vite entendu des voix familières filtrer dans l'air—un rire aigu, suivi d'un murmure feutré mais excité.
La voix de Sophie.
Je suis restée immobile, ma main se figeant sur le loquet. Il y avait quelques autres filles dans les toilettes, leurs voix résonnant sur le carrelage, et j'ai rapidement compris que c'était Guenièvre et ses sbires.
Étant l'une des familles les plus riches de la ville, Guenièvre se comportait avec la même arrogance que tous les élèves de l'élite de notre école.
Mais bien sûr, sa famille restait en dessous des Rosettes. Cela ne l'empêchait pas d'agir comme si elle possédait l'endroit.
Et pourquoi le devrait-elle ? Je ne ripostais jamais.