Crise

La pensée de Lith ne se serait pas emballée aussi vite, même si son petit frère Carl avait soudainement ressuscité devant lui. Au moins dans un tel cas, il n'aurait éprouvé que deux sentiments contradictoires : l'incrédulité et la joie.

Au lieu de cela, ses pensées étaient subverties en un maelström chaotique. L'éducation et la nature étaient en conflit comme jamais auparavant, incapables de trouver un terrain d'entente.

- "Je dois le sauver. J'ai consacré la majeure partie de cette vie à sauver des étrangers, même lorsqu'ils ne pouvaient pas payer. Détester les humains, c'est une chose, mais un enfant de deux ans ?

Mon plus gros problème avec les enfants, c'est qu'ils sont bruyants et agaçants, donc je n'ai jamais voulu en avoir moi-même. Mais en tuer un, c'est une toute autre affaire. Que se passera-t-il pour ses parents et ses frères et sœurs si je le laisse mourir ? Seront-ils marqués par la mort de leur proche, comme cela m'est arrivé ?" -