Au cœur de la nuit

Malgré l'absence de l'aube, le sous-terrain bien aéré mais calme et sombre était éclairé par des lampes à gaz. La lumière jaune et faible émise par les lampes à gaz était protégée par du verre, leur permettant de briller de manière constante dans le tunnel vide et silencieux.

Klein était assis dans la salle de garde et feuilletait au hasard les journaux, magazines et livres empilés devant lui. Il dirigeait une partie de son attention vers l'extérieur, pour empêcher quiconque de forcer l'entrée de la Porte de Chanis.

Son trench-coat et son haut-de-forme étaient accrochés au portemanteau près de l'entrée, tandis que sa canne était appuyée contre le mur, à portée de main.

Le riche arôme du café emplissait l'air, et Klein ne put s'empêcher d'en respirer l'odeur. Il se massait les tempes pour lutter contre la sensation de tête lourde qu'il ressentait et la fatigue de son corps.