Pourquoi moi?

Ma vie n'a vraiment pas changé, que se soit avant ou après. Notre monde est gouverné par deux empires autrefois amis. Stein, l'empire des humains et Kashni, l'empire des dragons. La déesse Mélissa avait accordé une bénédiction aux humains de Stein lors d'une guerre pour le territoire. Des dragons sont alors sortient du ciel pour venir en aide et mettre fin aux conflits. Les royaumes qui avaient commencé cette bataille ont tous été conquérient et Stein fut nommé empire.

Pour s'assurer de la paix, les dragons prirent un territoire aussi grand que Stein pour y régner. L'empereur de Stein et de de celui des dragons devenèrent bon amis, au point de marier leur fils et leur fille ensemble pour souder les liens. Ainsi, les humains et les dragons ont coexistés pendant des millénaires avant la trahison. Le duc, Marcus Nishalek sixième du nom, avait fait un coup d'état pour le trône de l'ancien empereur des humains, Charles Kostotik.

Dans un bain de sang inévitable, Marcus s'empara de la couronne et changea les lois misent par les dragons. L'apogée de ce conflit fut la bombe envoyer sur le château du roi dragon. Après cet acte, le rugissement des dragons s'éteigna et le monde courra à sa perte. Les anciens royaumes conquérit avait prit conscience que les dragons ne protégeait plus Stein et se rebellèrent à leur tour. La guerre de l'infini commança alors.

De mon côté, je ne suis qu'une survivante de cette guerre ridicule. Elle a prit ma famille et mes amis, en plus de ma santé.

Le feu fouette l'air chaud et recouvre mes bras recouvert de cicatrices. Vivre dans une forêt et changer d'itinéraire chaque jour n'est pas si mal en fin de compte. Au début, je croyais que c'était l'enfer, mais j'imagine que c'est pire pour ceux sur le champ de bataille.

Mes bras se réchauffent et je les recouvres de mon vieux manteau de cuire sale. C'est la dernière chose qui me reste de mon père. Quand j'ai voulu l'aider à défendre la frontière, il me l'a donnée comme cadeau pour cacher mon dos. On m'avait frapper au dos et sa a finit par déchirer mon chandail noir. Les bandages ont pu couvrir un peu, mais il fallait les rassioner.

Je repose mon dos contre l'arbre derrière moi et contemple le ciel étoilé. Si une étoile peut exausser un vœu, j'aurais souhaité que cette guerre cesse. Des années ont passer, sauf que, ma prière n'a jamais été exaussée.

Mes paupière se referment lentement et le sommeil m'emporte. Un battement de coeur me réveille brusquement. Il bat vite, c'est un animal peut être. Les coint de mes lèvres remontent, je n'avais pas mangé de viandes depuis des lustres et l'entendre près de moi n'arrange pas mon ventre vide.

Je mets mon manteau sur mes larges épaules et je me faufile entre les buissons d'en face, vers le bruit. Les battements s'intensifient, presque comme si son cœur était entre mes mains. Je pousse le dernier buisson qui cache l'animal et à ma grande surprise, ce n'est pas un animal.

Un corps d'un homme d'environ mon âge git au sol. Il fait quoi par terre? Je m'approche avec précaution en tenant un bou de bois que j'avais prit en chemin et m'accroupis à coter de lui. La lueur de la Lune fait briller ses cheveux noirs qui arrivent à son coup.

Ses cils en revanchent son blanc. C'est vraiment pas commun, en temps normal la couleur de cheveux et de cils est la même, non? Mes yeux cherchent des traces d'armes ou de quelconque objet qui peut blesser, le seul problème est qu'il porte une longue cape noir.

Je la lève délicatement, rien à signaler. Un débardeur noir tracé avec du gris métallique comme des flammes, un pantalon de couleur similaire larges et serrer aux chevilles et des tas de tissus doré remplit d'écriture attachés en bas de son torse sont les seules choses que je voit. Pas très stylé le gars. Je picote lui picote la joue avec le bou de le bois.

— Heooooo réveille toi mon grand.

Le gars n'ouvre pas les paupières, mais à la place, il me tourne le dos.

— MAIS RÉVEILLE TOI!, crit-je en le frappant.

Là, il se réveille en sautant de sa place, je m'éloigne par réflexe. Il regarde les alentours et me remarque enfin. Ses iris vert forêt observe les miennes.

— Vous êtes qui vous?, demande-t-il d'un air perdu.