Le calme de la nuit fut rompu par la légère vibration d'un téléphone sur la table de nuit d'Alpha Théo.
Il jeta un coup d'œil à l'horloge — 00h47. Ses sourcils se froncèrent lorsqu'il atteignit le téléphone, voyant le nom d'Élie clignoter sur l'écran.
"Pourquoi tu appelles à cette heure ?" Théo exigea aussitôt qu'il répondit.
"Alpha, nous avons des visiteurs à la porte," répondit Élie, sa voix prudente.
"Des visiteurs ? À cette heure de la nuit ?" demanda Théo avec aigreur, se levant déjà de son lit.
"Oui, Alpha. Ils ont refusé de dire d'où ils viennent, mais leur odeur... elle est familière. Je ne peux pas identifier la meute, cependant."
Théo resta silencieux un moment, l'esprit en ébullition. *Une odeur familière mais non identifiée ? Ça ne présage rien de bon.*
"Je suis en chemin," dit-il sèchement, raccrochant et sortant de sa chambre.
Alors qu'il se déplaçait rapidement dans les couloirs, ses pensées s'emballaient.