Chapitre 4: Le combat

Presque 20 minutes d'attente et la cloche sonne dans l'arène, le présentateur annonce le vainqueur mais Kai n'a pas pu l'entendre, et viens la phrase de victoire « Dafta vek mochkaris ».Alors Kai sent en lui monter l'anxiété, mais, étrangement pas pour son combat, mais pour Kirvan, il est pris d'une bouffée de chaleur. Et si il est mort ? je ne veux pas qu'il meurt !La forte et lourde alarme retentit dans la salle et tous les quatre candidats se lève. Kai tremble, il voit flou, il sent la sueur dans ses cheveux qui coule doucement sur son visage puis dans son cou. Un garde arrive et lui pointe son fusil d'assaut dessus, le poussant vers la grande porte débouchant sur l'arène. Il se trouvent alors les quatre en file devant la porte, Kai tout derrière. L'ambiance est pesante et déjà ils peuvent entendre les cris de la foule. Alors la porte s'ouvre, il entrent en file dans l'arène. L'ambiance est plus que pesante, l'air est lourd et ça empêche le sang séché, les bottines qui ont été fournies à Kai écrase le gravier, glissent sur le sable et du sang encore frais colle à ses semelles. Le moindre bruit résonne au fond de sa tête. C'est réel, je suis ici. Et je vais devoir me battre.Un terrain de sable et de gravier, plat au milieu du dôme de fer. La luminosité y est orangée et la foule hurle de joie. Des cailloux de taille variées sont dispersé dans l'arène de la taille d'un terrain de graviball.Quatre petits socles de fer, son disposés au Quatre coins de l'arène à distance égale du centre ou se trouve tas d'armes de corps à corps en tout genre. Allant de l'épée à la massue en passant par le fouet. Les quatre gardes gardant leur arme en joug sur nous, nous font chacun nous diriger vers un socle, l'arène parfaitement ronde est à environ 5 mètres en dessous de la foule acclamant le dernier combat de la journée.Il analyse un peu ses concurrents qu'il n'avait même pas regardé avant, un est un tas de muscles, il n'a plus de cheveux mais une longue tresse rousse en guise de barbe, le second et petit et fébrile, tout comme Kai, lui aussi n'a pas l'air d'avoir envie d'être là. Et le troisième lui aussi est très musclé, un bandeau jaune cache son oeil droit et il a une énorme balafre sur son autre oeil, il ne doit pas être là pour la première fois.Kai tremble et, contre son gré, des larmes coulent sur ses joues lorsqu'il monte sur le socle. Le présentateur informe que si les candidats quittent le socle avant le commencement du combat, un sniper les abattra. Les gardes les ayants amenés jusqu'ici quittent l'arène par des grilles qu'il veille à fermer à triple tour derrière eux.Soudainement, les lumières deviennent rouges et un compte à rebours se lance :

5...

Kai serre les points et, même non croyant, se met à Prier Marvos, dieux de la guerre dans la religion ravian.

4...

Il serre les dents et se prépare au pire. Il continue de pleurer.

3...

Il veut demander pardon à sa mère de ne pas être rentré à midi comme il l'avait dit.

2...

Il perd le fil de ses pensées vacillant entre sa mort imminente et la possible mort de Kirvan qui l'intrigue tant.

1...

Il cherche désespérément le regard de Naelis dans la foule mais ne la voit pas.

Aux armes !

Un son strident retentit et les lumières reviennent à la normale.

La stratégie, pas la force

Kai se met à courir vers les murs, à l'inverse de ses adversaires qui foncent vers le centre allant chercher des armes. Pris de panique il se colle au mur, et observe la scène : Le grand à la barbe rousse prends en main une chaîne de fer à laquelle est accroché un énorme boulet de fer agrémenté de pics pointus, Il se retourne alors vers le fébrile et sans hésitation passe la chaîne et le boulet en arrière sur son épaule, puis le relance violement en avant sur la tête du pauvre homme qui tombe à terre dans un bain de sang sortant du trou béant remplaçant son visage, dans lequel un des pics est rentré. Le bruit de son crâne explosant sur le coup résonna dans l'arène et le public se leva et applaudi, cria, tapa du pied sous leur joie de voir un être vivant se faire exploser la tête.Kai tourne la tête, cette scène est affreuse, lui qui a pourtant toujours été à l'aise avec le sang ne peux supporter la vue de ce corps gisant sur le sol. Sa tête tourne, il voit flou, il a l'impression que son cerveau se fracasse à l'intérieur de son crâne comme une balle. Il aperçoit alors l'homme au bandeau jaune courir vers lui avec une épée à la main.Soudain tout s'arrête, comme si il revenait subitement à la réalité. Il sent l'adrénaline parcourir son corps et cours, suivant le mur circulaire avec cet homme à ses trousse. Le sol cède sous ses pas, le sable rendant chaque foulée incertaine. Derrière lui, mêlé aux hurlements enthousiastes de la foule, il entend le souffle rauque de son poursuivant. Un sifflement – une lame qui passe à quelques centimètres de sa nuque. Je vais mourir. Mais soudain, un rugissement. Le colosse fonce droit sur son adversaire, détournant son attention. Ils engagent le combat, laissant à Kai la possibilité de courir vers le centre et de récupérer la massue, une fois au centre il se baisse pour attraper l'arme mais se retrouve face à face avec le corps de l'homme et son visage manquant. Un frisson de dégout le parcours et lui donne l'envie de vomir mais, il se reprends, il attrape la massue dans sa main gauche et se lève mais celle-ci lui glisse entre les doit et elle tombe à terre dans un bruit sourd. Kai voit les deux colosses arrêter leur combat et se concerter, soudain les deux se mettent à courir sur lui qui reprend sa massue, c'est l'heure de son affrontement. Alors le roux lui lance le boulet mais vise à coté. Je n'ai pas la force physique donc il faut que je supprime la leur par n'importe quel moyen. il se faufile entre les deux et assène un gros coup de massue à l'arrière du genou du roux, on peut entendre son os craquer et se dernier s'effondre sous son propre poids.L'homme au bandeau y voyant une occasion de l'achever lui tranche la gorge de sa lame. Une flaque de sang coule à présent sous le cadavre. Kai se retourne et se retrouve face à son dernier adversaire:-Alors morpion, près à mordre la poussière?Kai ne prends pas la peine de répondre et commence à courir autour de son adversaire qui essaye par plusieurs fois de lui asséner un coup, sans succès. Kai essaye d'atteindre son genou pour lui porter le même coup qu'il a porté au grand roux mais n'y parviens pas. L'homme en profite pour se reculer, il court, prends de la vitesse et abat sa lame sur le sol, Kai l'a évitée de près. Le temps que L'homme déterre le bout de sa lame qui s'était profondément enterrée Kai lui abat sa batte sur son coup si fort que l'homme ne put crier. Mais il n'était pas vaincu pour autant, il se retourna d'un coup et trancha profondément le bras gauche de Kai qui poussa un atroce cris de douleur se mêlant aux émanations de joies de la foule. Mais sans prévenir l'homme s'effondre, Un bruit sourd. Un corps qui s'écrase au sol. Kai tremble, son souffle est saccadé. Son bras saigne abondamment, coulant sur son coude, son avant bras, son poignet, le dos de sa main, ses doigts, et tombe en gouttes par terre. L'homme face à lui tressaille encore, un spasme parcourant ses doigts crispés sur son arme. Puis, plus rien il ne se relèvera jamais...Silence. Juste un battement de cœur. Le sien. Puis... un cri. Puis un autre. Un mur de bruit s'écrase sur lui. Ils acclament sa victoire.La foule hurle, saute, tape mais Kai n'arrive pas à percevoir Naelis dans tout ce chaos, sa vision est trouble et il est à présent traumatisé. Il regarde les deux corps au sol, puis un peu plus loin, le maigre, lui aussi gisant au sol. Les gardes sortent des grilles et le présentateur prends la parole:-Dafta vek Mochkaris, Messieurs mesdames, le dernier vainqueur de cette belle journée, Kai Kortanaa!Ils parviennent à Kai, le portent par les dessous de bras lui faisant ressentir une telle douleur dans son bras qu'il n'arrive même pas à crier. Ils le portent jusqu'à une petite porte blindée qu'il n'avait pas remarqué jusque là ils ouvrent les trois serrures à triple tours et l'évacuent de l'arène. Je suis vivant... C'est pas possible, je suis vivant...