Il existait autrefois 10 personnes qui ont combattu le monde sous prétexte de le changer. Personne ne connaît leur véritable intention, comment ils se sont rassemblés ni pourquoi ils détestaient tant le monde. Mais il y a 17 ans, alors qu'ils étaient sur le point de gagner la guerre, ils ont disparu, ne laissant aucune trace derrière eux. À l'époque, ils avaient réussi à prendre le contrôle de l'Europe entière. Donc, à leur disparition, le continent est devenu un seul et même pays du nom de << ENDA >>. Maintenant, revenons à notre histoire où vous allez suivre l'évolution du monde... jusqu'à sa destruction.
Dans un collège pour garçons, plus précisément dans ces toilettes, avec l'odeur de cigarette qui remplissait toute la salle, plusieurs personnes, environ 5, étaient en train de se faire tabasser par une personne, tandis que son ami était assis à regarder et que leur copine à côté se moquait de ces losers qui crachaient du sang par terre. C'était un exemple d'harcèlement scolaire. Parmi ces personnes allongées par terre, on pouvait entendre : << Merde, Taylor est trop en colère aujourd'hui >>.
Il y avait notre jeune héros, Zack, un petit maigrichon de 15 ans qui mesurait 1m70, avec des yeux et des cheveux noirs. Il était actuellement rempli de haine, et comme s'il n'acceptait pas la situation, il a commencé à rassembler son courage et lança un regard noir à son harceleur. Quand Taylor le remarqua, il lui attrapa les cheveux et lui demanda : << Hé Zack, pourquoi tu me regardes comme ça, tu veux te battre ? >> À ce moment-là, toute la confiance et la témérité qu'il avait rassemblées disparurent et il commença à bégayer : << Euh... en fait ce n'est pas ce que... >>. Avant qu'il ne finisse sa phrase, Zack reçut un coup qui lui cassa encore plus son nez endommagé par les coups et il entendit ces mots : << TU OSES TE MOQUER DE MOI ? AUJOURD'HUI TU ES MORT >>.
Je savais à ce moment-là que la journée allait être longue.
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Trois heures plus tard, au coucher du soleil, je sortis du collège. Tous mes os me faisaient mal, mais j'étais content d'une chose : c'était le dernier jour de ma vie de collégien, j'allais changer de ville et dégager d'ici. Je suis rentré chez moi, seul, attendant ma sœur jumelle << Lina >>, qui revenait de son collège pour filles. Pendant que je l'attendais, je regardais notre maison, un appartement de à peine 60 m². Eh bien, je suppose que c'est ça de vivre sans parents. Ah, vous ne le saviez pas ? Notre père nous a abandonnés quand nous avions 7 ans et notre mère est morte à notre naissance. Nous vivions seulement grâce à l'héritage assez conséquent qu'ils nous avaient laissé, mais même ça, notre tuteur légal qui nous a adoptés, nous l'a pris. Il nous envoyait à peine 200 euros par mois et nous faisait étudier au public alors que notre héritage dépassait les 50 millions d'euros. Je me demande toujours comment c'est possible d'ailleurs. Avant que je continue à détester ma vie, j'entendis la sonnette. C'était ma sœur revenant de l'école avec ses amies. Elle représentait tout ce que j'aurais voulu être : beau et populaire. Son visage arrondi, accompagné de ses yeux bleus et de ses cheveux de la même couleur que les Européens, d'un blanc pur, mais à part ça, elle était également mon rayon de bonheur dans ce monde que je détestais.
Une fois qu'elle s'est assise et a commencé à nous préparer des ramen pour le dîner, je lui ai parlé : << Euh... comment tu vas ? >>. Elle me regarda avec un large sourire comme si elle attendait que je parle, puis elle m'a donné un câlin en me disant : << Alors fréro, pourquoi t'es si stressé ? >>. Ça fait 3 ans que je voulais lui en parler, mais je n'ai jamais eu le courage. Malheureusement, si je ne voulais pas vivre 3 autres années d'enfer, je devais lui en parler. << Je voudrais aller à Marseille pour continuer mes études là-bas >>, dis-je, ayant peur de sa réaction. << Pourquoi tu ne parles plus à tes amis ? >>, me répondit-elle. << En réalité, je... je n'ai jamais eu d'amis, ju... jusqu'à maintenant jeme faisais harceler... >>. Choquée par cette information, elle ne put s'empêcher de pleurer. Même si elle n'était née que 10 minutes avant moi, elle me protégeait comme une grande sœur. << Désolé, désolé de ne pas avoir été une bonne sœur, Zack... >>, me dit-elle en pleurant. Alors que j'allais parler, elle m'interrompit et me dit : << OK, je t'y envoie et ne t'inquiète pas, tu ne seras pas seul, car à peine 3 mois après ton début d'année, je viendrai dans ton lycée >>. J'étais heureux, je la remerciai en pleurant et je dis : << Je te promets que je ne serai plus le même la prochaine fois >>.
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Les 3 mois d'été passèrent à une vitesse folle. L'autre enfoiré qui nous a adoptés m'a payé une maison de 50 m². C'était assez petit, avec à peine une seule chambre aux murs plus ou moins en bon état et un placard totalement cassé où je devais ranger mes vêtements, et une seule toilette, mais ça me suffisait. Je suis allé m'allonger sur mon lit et je me dis : << Allez, demain premier jour d'école, va falloir bien dormir pour avoir de l'énergie >>.
Une fois réveillé, je me suis brossé les dents, habillé convenablement et me suis mis en route pour aller à l'école. C'était le premier jour de cette nouvelle aventure. Une fois arrivé, j'ai scruté les environs et essayé de parler à des gens, mais soit ils m'insultaient, soit ils m'ignoraient en rigolant. Finalement, le moment de manger à la cafétéria arriva. J'étais assis seul à ma table et je me disais que je finirais sûrement l'année seul, mais peu de temps après avoir commencé à manger, quelqu'un est venu mettre sa tête contre la table et à jeter mon panier-repas par terre. Tous les autres élèves le regardaient avec peur. Le moi habituel serait directement parti, mais... je voulais changer. Alors je l'ai doucement réveillé et dis : << Désolé mon pote, mais tu as... >>. Avant que je finisse ma phrase, un poing arriva directement sur mon visage et il m'attrapa par le col et me dit : << Hé toi, tu te prends pour qui à vouloir me réveiller ? >>. << Désolé, je voulais juste te demander pourquoi tu as jeté mon panier-repas >>, dis-je en panique, mais je pris un autre coup. << Pourquoi ? J'ai des comptes à régler avec un loser comme toi, peut-être ? Aujourd'hui, t'es mort, le nouveau >>. Puis je me pris une rafale de coups et j'avais l'impression que cela n'allait pas s'arrêter, et je commençai à penser : << Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi c'est toujours à moi que ça arrive ? Merde, si seulement je n'étais pas aussi faible, si seulement mon père ne m'avait pas abandonné, moi et Lina >>.
Une fois que j'ai rouvert les yeux, j'étais allongé par terre, avec du sang plein la bouche et la silhouette du gars qui s'éloignait. Puis je me rappelai de la promesse faite à ma sœur, comme quoi je changerais, et je sentis des émotions dans tout mon corps, de tristesse, mais aussi de détermination, en grande partie à cause de ma promesse, mais pas seulement, je voulais aussi changer. Je me suis donc relevé et j'ai crié de toutes mes forces : << HÉ ENFOIRÉ, OÙ TU VAS ? JE N'AI PAS ENCORE FINI AVEC TOI >>. Après avoir entendu ces mots, il était tellement fou de rage qu'il s'élança vers moi à grande vitesse et me frappa directement au visage, mais étrangement, c'était supportable. Puis j'entendis un bruit :
[VOUS AVEZ OBTENU LES QUALIFICATIONS POUR DEVENIR LE ▪︎ DE CETTE LIGNE TEMPORALE]
[VOTRE COMPÉTENCE << ROI DES SENTIMENTS >> EST ACTIVÉE PHASE 1]
[VOUS AVEZ TEMPORAIREMENT UN BONUS DE 10 SUR TOUTES VOS CAPACITÉS JUSQU'À LA DÉSACTIVATION DE VOTRE COMPÉTENCE].
Puis j'ai rassemblé toutes mes forces en un seul coup de poing et je l'ai envoyé valser au mur. J'ai pris une grande inspiration, m'assis sur le sol et dis :
<< C'est quoi ce bordel ??? >>.