LE TUEUR EN SÉRIE (5)

Deux jours plus tard, à l'hôpital, Zack, Gon et Taeki étaient dans la même chambre. Zack ouvrit les yeux après deux jours de coma. Son « MAUVAIS ÉTAT » avait clairement grièvement blessé son corps, et ses muscles avaient été déchirés. Maintenant, il avait des difficultés à bouger la tête, mais il n'avait pas pu se reposer car il entendait des bruits de dispute. C'était Gon et Taeki.

« BAHAHAHAAAAAAA, VENIR POUR FINIR LE BOULOT POUR ALLER À L'HÔPITAL EN SI MAUVAIS ÉTAT ! »

« ALORS TOI, SI JAMAIS JE T'ATTRAPE DEHORS, T'ES MORT ! »

« BOUUUUU, SALE NUL, TU CROIS FAIRE PEUR À QUI MÊME ? »

Leurs deux lits étaient l'un à côté de l'autre, c'était sûrement le pire choix des infirmiers. Alors qu'ils allaient continuer à se disputer, Gon s'est arrêté et a dit, en étant en même temps surpris et heureux :

« ZACK ! » En entendant mon nom, Taeki s'est retourné, et en me voyant, plusieurs choses se sont bousculées dans sa tête : d'un côté, la joie de me voir enfin debout, et de l'autre, la peur de ce qu'il avait vu l'autre jour, la « MORT ». Mais il savait en même temps que ce n'était pas lui, mais plutôt quelque chose de caché en lui. Il a donc décidé de ne pas s'inquiéter pour le moment et m'a dit :

« On a cru que tu n'allais jamais te réveiller. »

« Parle pour toi, moi je savais que mon pote n'allait pas mourir si facilement. »

J'ai légèrement souri et dit : « Merci, les gars. » Gon me lança alors sa claquette sur la tête et me dit :

« Arrête de nous parler comme si on était tes parents et parle-nous normalement. » Peut-être qu'il avait compris que je retenais mon sourire, car je ne sais pas parler aux gens ? Et cette fois, je ne pouvais pas me retenir de faire un grand sourire et dis :

« Hé hé, promis, je serai normal à partir de maintenant. » Juste après avoir dit ça, je me suis rappelé d'Anakin et ai demandé en criant :

« D'AILLEURS, IL EST OÙ ANAKIN ? NE ME DIS PAS QU'IL S'EST ENFUVI ! »

Taeki me répondit alors :

« Non, t'inquiète, on ne l'a juste pas encore livré à la police, on l'a enfermé dans le garage de "ce type". »

« Pourquoi vous ne l'avez pas donné à la police ? Et c'est qui "ce type" ? »

Gon me cria alors :

« Regarde, il est juste à côté du mur. » Quand j'ai tourné la tête, j'ai été surpris de voir de qui il s'agissait, ce n'était nul autre que :

« DAREK ? » Gon dit alors pour se moquer de lui :

« Ouaip, Darek le nul qui a perdu deux bagarres en une semaine ! »

« NIQUE TA MÈRE, ENFOIRÉ ! » répondit Darek.

« BOUUUUU, LE NUL S'EST ÉNERVÉ ! »

« Arrêtez vos gamineries, » dit Taeki, mais Gon lui cracha dessus et, énervé, il se leva, attrapa Gon par le col et lui dit :

« AUJOURD'HUI, T'ES MORT, ENFOIRÉ ! »

Il me cria alors : « Hé Zack, aide-moi ! »

« Non, mais tu as été un bon pote, je te promets de venir à ton enterrement. »

« SALE TRAÎTRE ! »

Une fois que la salle animée s'est calmée, je leur demandai :

« Pourquoi vous ne l'avez toujours pas emmené chez la police ? »

Darek répondis : « Je le trouve bizarre. Avant qu'il me voie et que je le provoque, il parlait d'un rapport, d'un quelque chose comme ça. »

Gon enchaîna : « Ouais, et quand on se battait, il parlait du certain N2 et de leur plan. Il se prend pour un Aze ou quoi ? »

Et Taeki parla en dernier : « On attendait que tu te réveilles pour qu'on y aille ensemble. »

Je répondis alors : « Hmmmmm, OK, j'avoue que c'est louche, leur histoire. »

Darek se leva et dit : « Allez, qu'est-ce que vous attendez ? Il est réveillé, non ? On y va ! »

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Ils arrivèrent tous devant chez Darek. C'était une magnifique maison de deux étages, en plus du grenier. Zack et Gon, qui sont en fauteuil roulant, sont poussés par Taeki et Darek. Ils entrèrent dans la maison et descendirent dans le grenier où ils virent Anakin enchaîné et rempli de sang. Une fois qu'il les remarqua, il dit :

« Voilà les lâches qui m'ont combattu à plusieurs ! »

« Regarde qui dit ça, celui qui a sorti un pistolet contre un gars de 16 ans ! » s'exclama Gon d'un ton sarcastique.

Taeki les a arrêtés et fixa Anakin avant de dire : « Tu sais très bien pourquoi on est venus. Donne-nous des infos sur tes fameuses informations. »

Il commença à rire et dit : « À quoi ça vous servirait puisque vous allez bientôt mourir ? »

« C'est à nous d'en juger. »

« Bien, puisque vous m'avez battu, je vais tout vous dire. Je fais partie d'un gang, les "DRAGON NEST", qui font partie des 20 plus forts gangs du pays d'ENDA. Et comme vous le savez sûrement, Marseille fait partie des rares villes abandonnées par la police du pays. Ma mission était de faire un rapport sur la surveillance de la police et des gangs, et de leur puissance dans les environs. En pensant qu'à part Taeki, il n'y avait personne pour faire obstacle à notre plan. »

Taeki répondit : « Je comprends, mais c'est quoi exactement votre plan ? »

« C'est de créer un trafic d'êtres humains ici. Puisque c'est une ville abandonnée par les autorités, on pourra donc opérer en parfaite sécurité. Maintenant que je me suis fait capturer, notre boss Dragon, surnommé aussi "THE RED DRAGON", va arriver pour prendre possession de la ville dans deux mois et vous tuer. Et juste pour vous dire, j'étais que N3. »

Gon répliqua alors : « Nous tuer ? T'as toujours pas compris à quel point je suis fort ? »

« Tu es proche du N2, mais tu lui restes inférieur. Et pour ce qui est de Taeki et Darek, aucun d'eux ne peut me battre en 1 contre 1. Sachez que pour battre le N2, il faut trois personnes de mon niveau. »

En entendant ça, tout le monde eut des sueurs froides, mais Gon s'exclama en affichant un grand sourire : « TU crois que ça nous fait peur ? On n'a qu'à s'entraîner assez dur pour les battre. »

« Même avec une armée de 100 personnes ? » répondit Anakin.

« On n'aura qu'à ramener des gens du lycée, » répliqua Gon. Et à ce moment, une quête apparut :

ALLER EN CATANE (VILLE DE L'ANCIEN PAYS PORTUGAL) POUR DÉBLOQUER VOTRE PREMIER DONJON

RÉCOMPENSE : COMPÉTENCE COUP DE BOOST

ÉCHEC : RIEN

« C'était sûr, putain, je ne veux pas me battre, moi, » c'est ce que j'ai dit en boudant.

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Une fois qu'on a donné Anakin à la police,quelques heures plus tard, nous avons reçu notre récompense :

« 20 000 EUROS, C'EST DINGUE, ÇA NOUS FAIT 5 000 EUROS PAR PERSONNE ! » s'exclama Gon.

« Tu peux arrêter de penser à l'argent et plutôt à ce qu'on va faire ? » lui dit Darek.

« Bah c'est simple, on va aller s'entraîner ! »

« À t'entendre, la vie est toujours simple, » mais alors qu'ils se disputaient, Zack leur demanda :

« Les gars, il nous faut pas un nom de groupe ? » En entendant ça, tout le monde s'est arrêté et s'est demandé comment ils avaient pu oublier.

« Pourquoi pas les Kings ? » proposa Taeki.

« Nonnnnnn, c'est naze, je préfère "The King is Gon" comme nom ! »

« Non, pourquoi plutôt le "Darek Gang" ? » Aucun d'entre eux n'a donné de nom de gang potable, mais à ce moment-là, Zack leur donna une proposition.

« J'ai une idée : puisque nous combattons un des grands gangs, pas en tant que gang ni police, on pourrait s'identifier à des combattants de l'ombre ? Donc, je pense que le nom de "SHADOW FIGHTER" est le plus adapté pour nous. »

« Ouais, je suis d'accord, » dit Gon.

« J'aime bien, je garde ça, » dit Taeki.

« Bof, faites ce que vous voulez, » cette fois, c'était Darek.

« Bon, maintenant, on va où pour s'entraîner ? » dit Gon en s'adressant à moi.

« J'aimerais qu'on se sépare, » lui ai-je répondu.

« Pourquoi ? » Il était sûrement surpris.

« Tu sais, la dernière fois, je me suis senti détestable, tellement j'étais faible et que je n'ai pas pu te protéger. Je veux donc devenir assez fort pour que la prochaine fois, tu me reconnaisses. Maintenant, je pense que je dois être seul pour ça, » j'ai dit ça avec un grand sourire pour ne pas l'inquiéter.

« Je vois, j'espère que tu vas devenir aussi fort que tu le dis. » C'est comme s'il avait compris ce que je voulais dire. Au moment où nous allions nous séparer, quelqu'un est arrivé : une personne mesurant 1m79, avec des cheveux rouges et des yeux bleus, tenant une sucette dans la bouche. La première chose que nous avons remarquée, c'était son aura. C'était sûrement un membre des "DRAGON NEST". Mais avant qu'on ne bouge, il ouvrit la bouche et dit :

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