le silence de maya

Pendant ce temps, Max continuait de boire, incapable de se retenir. L'alcool coulait dans sa gorge, réchauffant son corps et embrumant son esprit. Tout lui semblait plus léger, plus agréable, comme s'il flottait sur un nuage.

Puis, une voix douce mais insistante brisa son état second.

— Max, viens, on s'en va.

Il cligna des yeux et tourna la tête. Maya se tenait là, son regard inquiet posé sur lui. Il sourit maladroitement.

— Mais… je suis bien ici…

Il ne voulait pas partir. Il se sentait bien, détendu, presque euphorique. Mais Maya ne lui laissa pas le choix. Elle attrapa doucement son bras et l'entraîna hors de la fête. Max la suivit, sa main glissant instinctivement sur la nuque délicate de la jeune femme.

Son cœur battait à un rythme paisible, enivré par la présence de Maya autant que par l'alcool. Il ne savait plus s'il marchait ou s'il flottait, mais il n'avait pas envie de s'arrêter.

La nuit était fraîche, et l'air extérieur lui fit légèrement tourner la tête. Sans qu'il ne s'en rende compte, ils arrivèrent devant une maison.

Maya.

Il cligna des yeux, luttant contre la brume qui obscurcissait son esprit. Était-ce chez elle ? Il ne savait plus. Tout semblait flou, irréel. Il se laissa simplement porter par les événements, le corps et l'esprit engourdis.

Puis, tout devint noir.

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Le matin arriva bien trop vite.

Max ouvrit lentement les yeux, la tête lourde. Une légère douleur lui martelait le crâne, vestige d'une nuit trop arrosée. Il se redressa avec difficulté, clignant des yeux face à la lumière qui filtrait à travers les rideaux.

Il réalisa alors qu'il était allongé sur un lit… un lit qui n'était pas le sien.

Il baissa les yeux. Il était habillé. Pourtant, il n'avait aucun souvenir d'avoir mis ces vêtements.

Son regard se posa sur une silhouette assise près du lit.

Maya.

Elle était là, silencieuse, son expression impénétrable. Max se figea, surpris.

— C'est… chez toi ?

Comment je suis arrivé là

Maya était silencieuse n.

Max fronça légèrement les sourcils, cherchant à rassembler les morceaux de la nuit passée. Mais rien ne lui revenait. Juste des sensations vagues, des éclats de lumière, la douceur d'une main qui le guidait…

Il déglutit, ne voulant pas inquiéter Maya. Il se frotta la nuque avant de demander, sur un ton hésitant :

— Dis-moi… j'ai fait des bêtises ?

Il la fixa, cherchant une réponse dans son regard.

— Et si j'ai dit quelque chose… Je ne le pensais pas vraiment.

Il tenta un sourire maladroit, espérant alléger l'ambiance.

Mais au lieu de répondre, Maya resta figée.

Son expression changea lentement. Son regard devint plus sombre, son visage plus fermé. Elle semblait perdue dans ses pensées, comme si un poids invisible l'écrasait.

Max sentit une étrange tension s'installer dans la pièce.

Il ne comprenait pas.

Pourquoi Maya était-elle aussi silencieuse ?

Pourquoi ce regard si triste, si lointain, alors qu'il ne se souvenait de rien ?

L'atmosphère devint aussi paisible qu'inquiétante, comme une nuit trop calme avant l'orage.

Max, le cœur serré, murmura dans son coeur

mayaqu'est que j'ai fait ?

Pendant ce temps la seule chose que maya lui a dit c'est qu'il pouvait rester autant qu'il veut et il allait préparer quelque chose a manger

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