Ville Rivière.
Un salon magnifique.
Le lustre en cristal et le sol en marbre laissaient passer une lumière éblouissante.
Une vieille femme aux cheveux blancs était assise rigide sur le canapé. Ses vêtements simples détonnaient dans un tel décor, et sa voix était basse : "Ta mère est décédée, et Viola est maintenant gravement malade. Quoi qu'il en soit, Viola reste ta fille..."
Assise en face de la vieille femme se trouvait une dame élégante et bien habillée.
Elle portait une veste Chanel en édition limitée, une jupe noire mi-longue qui accentuait sa silhouette parfaite, et une paire de chaussures en cuir Chanel également en édition limitée.
Chaque centimètre de sa personne exsudait la noblesse et l'élégance. Difficile de croire qu'elle était déjà mère d'un enfant de 18 ans.
La vieille femme choisit ses mots avec soin et continua : "Olga, le dernier souhait de ta mère était que toi et ton mari rameniez Viola. Elle est maintenant gravement malade, et vous ne pouvez pas simplement la laisser mourir à la campagne..."
À ces mots, le visage d'Olga resta doux, mais ses paroles étaient aussi tranchantes qu'un couteau : "La ramener, et qu'en est-il d'Emma ? Tante, n'oubliez pas, seule Emma est ma vraie fille, la vraie petite-fille de ma mère !"
La dame élégante insista délibérément sur le mot 'vraie'.
Pensait-elle qu'Olga élèverait un bâtard ?
Quelle idée ridicule !
La vieille femme soupira, visiblement s'attendant à ce résultat : "Bien que Viola ne partage pas de liens de sang avec toi et ton mari, dès le moment où vous l'avez adoptée à l'orphelinat, vous êtes devenus ses véritables parents !"
"Viola a beaucoup souffert à la campagne ces années ! Ta mère m'a spécialement demandé de te dire de bien traiter Viola à l'avenir. Tout ce qu'Emma possède, Viola doit pouvoir l'avoir aussi."
"Quelles qualifications a-t-elle pour avoir les mêmes choses qu'Emma ?" Olga se leva, incrédule, presque criant : "J'ai dit à l'époque de la renvoyer à l'orphelinat, mais ma mère a insisté pour jouer les bons samaritains !"
"Je ne l'ai pas empêchée de jouer les bons samaritains !" Olga dit avec colère : "Maintenant, elle veut déposer ses déchets chez nous, pensant que notre maison est une poubelle ?"
À ces mots, la vieille femme se leva, indignée : "Si ce n'était pas pour la chance de Viola, aurais-tu même eu Emma ? Si ce n'était pas pour le sacrifice de Viola lorsqu'elle a donné une partie de son foie, Emma serait morte depuis longtemps ! Tu es ingrate et sans cœur !"
L'incident de la greffe de foie remontait à dix-huit ans.
Il y a dix-huit ans, Olga et son mari, Reg Thompson, avaient essayé de concevoir mais en vain. Ils étaient allés à l'hôpital pour un bilan, et les résultats avaient montré que tout était normal.
Malgré leurs corps en bonne santé, ils ne pouvaient pas avoir d'enfant, alors un ami leur avait présenté un célèbre voyant. Suivant ses conseils, ils avaient adopté un enfant de l'orphelinat.
Selon le voyant, Olga et Reg étaient destinés à ne pas avoir d'enfants, et la seule façon de changer leur destinée était d'adopter un enfant avec des frères et sœurs pour modifier leurs trajectoires de vie.
Craignant que l'enfant adopté soit trop âgé pour bien s'intégrer à la famille, ils avaient choisi le bébé Viola, qui n'avait que dix jours à l'époque.
Par chance, Olga avait découvert qu'elle était enceinte seulement deux semaines après avoir ramené Viola chez eux.
Neuf mois et demi plus tard, l'enfant biologique d'Olga et Reg, Emma, était née.
Ils l'avaient nommée Emma, ce qui signifie "un amour aussi précieux qu'une gemme, gracié de la présence d'un phénix." À leurs yeux, Emma était un trésor bercé dans leurs paumes, un phénix qui volait dans les cieux.
Mais lorsque Emma avait sept ans, elle avait été soudainement diagnostiquée avec une insuffisance hépatique et il ne lui restait que quelques mois à vivre.
Cette nouvelle avait frappé comme la foudre tombant du ciel !
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