Le Pape Jules se tenait sur le balcon de son Palais au sein du Vatican. Des dizaines de milliers de ses partisans s'étaient rassemblés dans la ville sainte pour écouter le décret du Vicaire du Christ. Pour beaucoup des souverains de la Chrétienté, ce qu'il s'apprêtait à dire ne fut pas une surprise. Pourtant, pour le peuple commun, ses paroles étaient, pour le moins, choquantes.
Le Saint-Père observait la foule massive réunie devant lui alors qu'il prononçait les mots sortant de sa bouche ; le discours qu'il tint ne serait pas digne du représentant de Dieu sur Terre. Au contraire, son ton était chargé de vitriol et de haine.
"Berengar le Maudit ! Je suis convaincu que c'est un nom que chacun d'entre vous ici rassemblés connaît. Si je suis le Vicaire du Christ, alors cet homme, le soi-disant Roi d'Autriche, est l'Avatar de Satan !