La poussière s'était installée après que l'Armée de dizaines de milliers de prisonniers ait été transformée en pâte de viande par les brigades d'artillerie autrichienne. Bon nombre des jeunes soldats et des vétérans contemplaient la scène destructrice avec des expressions à la fois de crainte et de fierté.
Peur de ce qui pourrait arriver s'ils commettaient l'erreur de prendre les armes contre la couronne, et pourtant fiers de la puissance militaire que leur nation possédait. Ils avaient à eux seuls éliminé une armée deux fois supérieure en nombre sans que l'ennemi ne puisse se mettre à portée pour tirer leurs armes.
Ils avaient accompli un tel exploit grâce à l'utilisation de fusées éclairantes et d'artillerie, ce qui avait un effet combiné sur les hommes féodaux superstitieux de l'Armée Ibérique qui croyaient sincèrement que l'Alliance austro-grenadine avait d'une manière ou d'une autre forcé les Anges à tomber du ciel.