« Petit Lapin »

Au sein du Palais d'Été du Commonwealth polono-lituanien, résidait la famille royale de Pologne, ayant échappé de justesse au massacre de Cracovie, le Roi de Pologne fixait une carte sur sa table qui montrait les dernières informations qu'il avait reçues sur les mouvements austro-bohémiens.

Avec Cracovie réduite à l'état de ruine, le Roi de Pologne avait perdu sa capitale et l'avait donc déplacée à Varsovie. Malgré cela, Eckhard ne montrait aucun signe de cesser son avancée. Pourquoi le ferait-il ? L'armée austro-bohémienne comptait environ 100 000 hommes au total, tous armés d'armes bien supérieures aux armées médiévales du Commonwealth.

Une expression de défaite se lisait sur le visage haggard du roi vieillissant. Quel cauchemar s’était-il infligé ? Les rumeurs étaient vraies ; Bérengar von Kufstein était l'incarnation physique du Diable, un homme dont les armées manipulaient des pouvoirs surnaturels pour vaincre tout adversaire qu'elles rencontraient.